Ce superbe coupé BMW 635 CSI de 1983, qui a aussi du sang français, a été la vitrine de prestige de la marque bavaroise. Comme la fameuse appellation Margaux dans le vignobles de Bordeaux.
CHÂTEAU MONBRISON / Laurent et Alix Vonderheyden
« Onctueux, souple et puissant… » Vous pensez sans doute que Laurent Vonderheyden décrit les sensations gustatives de son somptueux Margaux Château Monbrison. Mais c’est des accélérations de velours du 6 cylindres en ligne 3,5 l 218 ch de son coupé BMW 635 CSI de 1983 qu’il s’agit. Un grand cru aussi dans son genre. Le modèle star de la marque entre 1975 et 1989 avec 86 216 exemplaires vendus. Et qui a remporté de nombreuses victoires sur circuit ou en rallye dans sa version M635 CSI 24 soupapes de 286 ch. La seule des BMW de série au compteur non bloqué qui atteignait les 255 km/h !
De quoi faire rêver les jeunes, comme Laurent Vonderheyden âgé d’une vingtaine d’années à l’époque, s’imaginant au volant de cette BMW 635 CSI, même de base, auréolée à la fois par son style racé et le palmarès de la M635 3 fois championne d’Europe FIA et 3 fois victorieuse aux 24 Heures de Spa. C’est finalement à 52 ans en 2011 qu’il a réalisé ce rêve en tombant un peu par hasard sur un oiseau rare n’affichant que 32 000 km au compteur malgré ses 28 ans.
« Cette BMW 635 CSI est comme neuve avec sa superbe sellerie en cuir bleue reflétant bien le style tendance de son époque, et son tableau de bord caractéristique des BMW d’alors avec la console centrale orientée vers le conducteur » s’extasie ce vigneron, esthète à ses heures en parlant de la belle « robe » de cette auto comme de celle de ses vins. C’est que cette belle allemande devait en fait son originalité et son élégance à un Français ! Le talentueux Paul Bracq.
Venu de chez Mercedes où il avait créé le fameux coupé Pagode, ce Bordelais dirigea le bureau de style BMW de 1970 à 1974 avant de passer ensuite chez Peugeot. C’est à lui que la marque doit sa nouvelle identité avec la ligne si caractéristique des premières Série 3 et 5 à la calandre en pans coupé (qui ne sera revisitée qu’en 1992 par le styliste Chris Bangle). Et pour couronner la gamme, cette BMW 635 CSI surnommée « Nez de requin » en raison de sa face avant agressive avec son « nez » pointu et incliné en inversé vers l’arrière, donne cette étonnant effet de voiture déformée par le vent en pleine vitesse, même à l’arrêt !
Une image suggestive reflétant l’impatience des 218 chevaux sous le capot de cette BMW 635 CSI prêts à délivrer toute leur puissance. « C’est une sportive polyvalente, se régale Laurent Vonderheyden. Par ses performances, et son confort qui en fait une grande routière reposante sur les longs trajets d’autoroute où, à l’époque, le 200 km/h en toute sécurité raccourcissait les distances ! Une GT, familiale en plus avec 4 vraies places et un grand coffre de 520 l, pour voyager loin et vite.
Mais même sur petites routes, et malgré son poids de 1,5 tonne, cette BMW 635 CSI est très stable. Quant au puissant couple de 310 Nm à 4400 trs de ce 6 cylindres fantastique, il permet, tout en restant en quatrième à 50 km/h, de repartir dans une belle accélération à 130 km/h à seulement 3300 tours. Et d’en garder encore sous le pied avec une vitesse max autour de 200 km/h ! Le tout dans un feulement à la sonorité de velours carrément envoutante… » Un vrai bonheur pour mélomane pressé !
LA MÊME MARQUE AUJOURD’HUI
LA BMW SÉRIE 4 AU NOUVEAU MÉCHANT LOOK
Le dernier coupé Série 4 dérivé de la berline Série 3 affiche une nouvelle identité de la marque. Elle saute aux yeux par son faciès agressif du à une énorme calandre qui change par rapports aux petits « haricots » jusqu’ici symbole traditionnel des Béhèmes. Cette révolution stylistique osée soulève la controverse, mais contribue à dégager l’impression de puissance de ce coupé qui n’en manque pas dans sa version 440i xDrive au 6 cylindres en ligne de 374 chevaux…lire la suite
OENOTOURISME
MON VIN PRÉFÉRÉ
Sur ce vignoble familial depuis 4 générations avec Laurent Vonderheyden et sa fille Alix prête à prendre la relève, les 15 hectares à Arsac sont situés sur le haut plateau de Margaux bénéficiant d’une belle exposition. Un terroir fertile de graves pyrénéennes de plusieurs mètres naturellement drainé qui le met davantage à l’abri de l’humidité. Sur les derniers millésimes, ces vins n’ont rien à envier aux meilleurs de l’appellation tant en qualité qu’en potentiel de vieillissement après un élevage de 14 à 18 mois en barriques de moyenne chauffe et neuves à 40%.
Château Monbrison 2010 : un nectar qui tutoie les crus classés avec 4 cépages jouant une partition joliment équilibrée entre Cabernet Sauvignon à 70%, Merlot à 25% et le reste partagé pour moitié Cabernet Franc et Petit Verdot. Résultat, un vin raffiné au nez délicat, bien charpenté par le Sauvignon, au touché précis, une matière dense et profonde, des tanins soyeux accentuant la rondeur du fruité avec une pointe d’acidité remontant en finale sur un léger boisé. (48 €).
Le millésime 2015 à la complexité aromatique et la suavité de velours est promis au même plaisir en vieillissant. (48 €)
Et le deuxième vin du domaine Bouquet de Monbrison est déjà une belle entrée en matière (24 €)
PROFITEZ EN POUR VISITER…
*Le musée du vin de Château Siran ouvert en 2014. Plus de 7000 visiteurs par an découvrent dans les anciens chais des collections de vieux pichets avec des têtes de personnages célèbres comme Napoléon, de vieilles assiettes en faïence évoquant le vin, des pièces de l’antiquité vinicole. Ne manquez pas l’abri anti-atomique et sa porte blindée d’une tonne et 30 cm d’épaisseur, véritable bunker coffre-fort qui renferme maintenant tous les millésimes du château de 1912 à 2012 !
*Bayon-sur -Gironde, son église romane, son abside à 7 pans, et sur un impressionnant promontoire rocheux dominant la Gironde, les châteaux de Tayac et d’Eyquem.
*Château Loudenne, ravissante chartreuse XVII ème à St Yzans-de-Médoc avec jardins à l’anglaise descendant vers la Gironde, et musée dans les chais victoriens autour du travail de la vigne sur ce cru bourgeois.
* Blaye et sa citadelle construite par Vauban en surplomb de la Gironde pour bloquer l’accès de Bordeaux à la flotte anglaise avec, sur la rive opposée à Cussac, Fort Medoc où l’on rentre par la majestueuse porte Royale. La traversée en bac sur 6 km entre Blaye et le port de Lamarque est d’un dépaysement total.
*Soulac, petite ville balnéaire aux charmantes maisons basses en briques et bois du XIX ème, et sa basilique romane dans laquelle on n’entre pas, mais on descend ! Ce qui lui a valu d’être complètement ensablée avant d’être dégagée à la fin du XIX ème. Un petit train touristique mène jusqu’à la Pointe de Grave.
* Château du Bouilh, construit sur les plans de Victor Louis (architecte du Grand theâtre de Bordeaux). Il est resté inachevé avec ses curieux communs en hemicycle.
*Château Cos-d’Estournel, en venant de Pauillac sur la D2, ne manquez pas, au détour d’un virage en côte, l’apparition surréaliste des pagodes indiennes du toit de cette batisse construite ainsi au XIX ème par son fondateur en souvenir de ses clients en Inde où il exportait ce grand cru aujourd’hui propriété de Michel Reybier. Cet ex créateur de la marque Charcuteries d’Aoste y a fait édifié un splendide chais par l’architecte Jean-Michel Wilmotte.
*Port de Goulée, Saint Christoly-Médoc, charmants ports où accostaient les bateaux pour charger les barriques de vins au débouché des canaux construits par les Hollandais au XVIII ème pour assainir les terrains avec des vannes bloquant les remontées d’eau de mer.
*Château Margaux , majestueux avec son escalier et ses colonnades, la plus belle façade de château du Médoc construit en 1802 par l’architecte Combes, élève de Victor Louis. Visite des chais et de la cuverie de ce fameux Premier Grand Cru.
*La Tour Carnet, cette forteresse du XII ème à St Laurent-du-Médoc abrite un des 4 grands crus de Bernard Magrez. A noter que le musée de ses voitures anciennes et de ses Rolls avec lesquelles il fait visiter ses châteaux dans un circuit oenotouristique a maintenant élu domicile non loin de là dans son Cru bourgeois du Château Les Grands Chênes à Saint Christoly-Médoc .
*Bourg, on entre dans la ville basse par la rampe Cahoreau qui passe sous la porte de la Mer creusée dans le rocher, pour grimper par les ruelles jusqu’au château de la citadelle qui abrite un musée de calèches. Terrasse avec très belle vue à la fois sur la Dordogne, la Garonne et la Gironde. Un réseau de salles souterraines surplombe l’estuaire.
*Moulis-en-Médoc, son église romane aux fresques XII ème-XV ème et ses sarcophages mérovingiens.
*Phare de Cordouan, en vedette au départ de la pointe de Grave à Port-Bloc, la visite du plus beau phare de France culminant à 67,5 m de haut, surnommé le « Versailles des mers » avec ses étages Renaissance auxquels on accède par un majestueux escalier circulaire de 311 marches, son portail monumental, l’appartement du Roi et la chapelle.www.phare-de-cordouan.fr
* Le Rigalet, charmant hameau aux petites maisons du XVIII ème au sud de Blaye.
*Château la tour de By, à Bégadan, au milieu des vignes de ce grand cru, montez en haut de cette ancienne tour de guet qui offre un somptueux panorama sur l’estuaire.
*Vertheuil , ancienne abbatiale du XI ème et son magnifique portail aux voussures ornées de statues.
*Saint Ciers-sur-Gironde et sa réserve ornithologique de 120 ha avec tours d’observation pour suivre les oiseaux sauvages et les migrateurs qui y font halte.
* Promenades en kayak sur la Gironde depuis St Vivien de Médoc : Kayak et découvertes (06 88 77 53 29) ou Médoc Explorer Canoë (06 88 77 53 29)Consulter www.smiddest.fr
Le château de la Brède. C’est dans cette austère forteresse gothique entourée de douves que se ressourçait Montesquieu après ses voyages pour écrire les « Lettres persanes » et « De l’esprit des lois ». Dans le vestibule sont toujours alignées ses malles de voyage, et dans sa chambre restée meublée très simplement, la cheminée garde la trace de ses souliers quand il écrivait sur ses genoux devant le feu.
LE BORDEAUX ANCIEN
-vieilles portes Cailhau et de la Grosse Cloche
-la place de la Bourse emblème de l’essor de la ville au XVIII éme, autour de deux bâtiments à l’architecture en fer à cheval d’après les plans de l’architecte Gabriel qui créa aussi la place de la Concorde à Paris
-le musée du vin et du négoce à Bordeaux installé dans de belles caves voutées du quartier des Chartrons, du nom d’un ancien couvent de chartreux transformé au 15 ème siècle en entrepôt de vins
*L’Hotel de Lalande, 1779, un des plus beaux exemples de bâtiments anciens construits par la noblesse parlementaire bordelaise. Par son superbe escalier d’honneur en fer forgé, on accède aux pièces du musée des Arts décoratifs
-la tour Pey-Berland et sa vue panoramique sur la ville et ses clochers
-le Palais Rohan, ancien palais épiscopal du XVIIIème devenu l’Hotel de ville, avec, dans les jardins, le musée des Beaux-Arts sur l’art en Europe du 15 ème au 20ème siècle
-la place du Parlement et ses façades Louis XV autour d’une cour pavée
-l’Hotel particulier Frugès chef-d’oeuvre de l’art nouveau
-l’Abbatiale Ste Croix et sa façade de style roman saintongeais
-la perspective XVIII ème du quai des Chartrons où les négociants en vin s’édifièrent de somptueuses demeures, et les anciens hangars portuaires devenus des commerces et des restaurants
-l’esplanade des Quinconces face à la Garonne
-l’ancienne base sous marine allemande devenue centre d’expositions
*La Cité du vin, le nouveau musée de verre qui vient de s’ouvrir 135-150 quai de Bacalan à Bordeaux. Un voyage étonnant sur l’Histoire de nos ceps de vigne à travers le monde et l’élaboration de nos nectars avec dégustations sensorielles sous forme de devinettes.
*Château Carbonnieux pour son grand cru, et son étonnant musée de voitures anciennes dont des teuf teuf rarissimes comme des Donnet Zedel torpedo, Doriot-Flandrin-Parant, ou Wacheux Phaeton
*Chateau de Portets, arrivez dans ce château-jardin par bateau depuis Bordeaux 2 fois par semaine /05 56 67 12 30 www.chateaudeportets.fr
*Cave Leognan Magnum, un endroit à Leognan où l’on peut déguster presque tous les vins de Pessac-Leognan sans faire la tournée des châteaux qui sont parfois fermés
05 56 64 74 08www.leognanmagnum.com
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POUR UNE HALTE UN CHOIX S’IMPOSE
LA RÉFÉRENCE DE L’HÔTELLERIE DE LUXE BORDELAISE
Situé sur la Place de la Comédie, en plein Triangle d’or de la ville, et avec un parking en sous sol permettant de vous garer en toute sécurité, l’InterContinental Bordeaux – Le Grand Hôtel est une légende de l’hôtellerie depuis plus d’un siècle. Ancien hôtel particulier érigé en 1789 par Victor Louis, cet édifice classé monument historique est devenu un hôtel pour la première fois en 1904. Sa façade néo-classique aux colonnades de style corinthien fait face au majestueux Grand-Théâtre de Bordeaux, achevé dix ans plus tôt par le même architecte. Au centre de ce quartier au riche passé mais en plein renouveau, l’InterContinental Bordeaux – Le Grand Hôtel est le point de départ rêvé pour partir à la découverte du Bordeaux d’hier et d’aujourd’hui.
L’InterContinental Bordeaux – Le Grand Hôtel possède 130 chambres, dont 44 suites. 21 d’entre elles offrent une vue spectaculaire sur le Grand-Théâtre (L’Opéra National de Bordeaux) et la place de la Comédie. Son décor élégant et feutré, de style XVIIIème siècle et Empire, a été imaginé par Jacques Garcia. Le célèbre décorateur d’intérieur a sublimé l’esprit néo-classique et cossu des lieux par son inimitable touche baroque.
Aux rênes du restaurant gastronomique doublement étoilé : le chef britannique vedette Gordon Ramsay. Le restaurant Le Bordeaux, sur la place de la Comédie, propose une carte faite uniquement de produits locaux et de saison.
Autre lieu emblématique de l’hôtel, le Rooftop : Cadre élégant et décontracté à la fois, panorama unique à 360° sur la cité, atmosphère conviviale mais exclusive : ce lounge à ciel ouvert est « the place to be ».
Aux niveaux supérieurs de l’établissement, un espace de détente et de relaxation unique : le Spa Guerlain. Ce lieu à part fait plonger dans un univers tout en volupté évoquant les thermes romains, magnifié par la griffe de Jacques Garcia. Le bassin de relaxation est la pièce-maîtresse de ce spa doté de 8 cabines dont 2 doubles ainsi que d’un sauna, hammam, d’un espace fitness et d’un salon de thé.
Le Grand Hôtel compte 13 salons dédiés aux réceptions, réunions et autres séminaires, pouvant accueillir des événements jusqu’à 250 personnes. D’une surface totale de 1.000 m², ils bénéficient tous de la lumière naturelle du jour et sont associés à 4 majestueux foyers de 55 à 120 m².
L’équipe de quatre concierges, tous Clefs d’Or, de l’InterContinental Bordeaux – Le Grand Hôtel ouvre les portes de la ville et de sa région. Ils conçoivent des programmes sur mesure pour faire connaître les trésors locaux – parmi lesquels, bien entendu, le plus célèbre vignoble du monde. Par le biais de leur Conciergerie, ils font pénétrer leurs clientèles dans l’univers des grands crus traditionnellement fermé au grand public.
Témoin et acteur privilégié de la foisonnante histoire de Bordeaux et de son exceptionnel renouveau, l’InterContinental Bordeaux – Le Grand Hôtel est l’endroit idéal pour vivre intimement la capitale girondine.
InterContinental Bordeaux – Le Grand Hotel
2-5 place de la Comédie, 33000 Bordeaux, France
Hotel Phone: + 33 (0)5 57 30 44 44