LA CAVE DES BONNES ADRESSES
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- SAINT EMILION
- Château Haut -Sarpe 2015, Porte étendard de la vieille famille Janoueix remarquablement situé sur le point culminant du plateau calcaire à l’Est de la cité médiévale, ce Grand Cru classé onctueux à la belle robe d’un rubis profond joue à la fois sur la finesse et la puissance, au nez puis en bouche avec un bouquet de fruits noirs harmonieux et une belle allonge à la rondeur voluptueuse que lui procurent ses 70 % de Merlot (39 €)
- Chateau La Confession 2018 / La dernière génération des Janoueix fait des étincelles avec Jean-Philippe qui a mis la main en 2001 sur ce superbe terroir argilo-siliceux et argilo-calcaire à fleur de côte. Il a hissé ces 7,5 hectares au rang des très Grands Crus avec ce vin puissant, au profond fruité framboise, gourmand et vigoureux qui sort de l’ordinaire par ses tanins pulpeux gage d’une longue garde. Tout en offrant déjà un régal au palais avec une allonge en bouche soyeuse sur un boisé subtil. (35 €)
- Chateau St.Georges 2018 Sur la petite appellation Saint-Georges-Saint-Emilion (192 ha par rapport au 5700 ha de Saint-Emilion) les 45 ha de ce vignoble sur un coteau argilo-calcaire plein sud offrent un vin de 14,5 ° dense, puissant avec ses 80% de Merlot, et équilibré au nez par la fraicheur d’une complexité aromatique de fruits rouges sur des notes poivrées et toastées qu’on retrouve dans une bouche ample sur des tannins gras. Et les 12 à 14 mois d’élevage en barrique donnent une subtile trame boisée laissant s’épanouir son abondant fruité. (27€ par 12 bouteilles)
- Château la Gaffelière, ce Grand Cru bénéficie des exceptionnels coteaux sud calcaires de St Emilion qui donnent un vin tout en finesse sur un fruit rouge pulpeux et très frais (42 €)
- Château Dassault, un Grand Cru 2012 aux tanins fins et riche en arômes longs en bouche, qui reste onctueux et régulier au gré des millésimes (22,80 €)
- Arômes de Pavie vous emmène olfactivement dans l’univers raffiné du prestigieux Château Pavie, mais ici en moins cher à partir de vignes plus jeunes. Sa robe d’un rubis foncé très dense habille une belle puissance aromatique constante du terroir sur le fruit noir, avec une finale de velours tout en rondeur (60 €)
- POMEROL
- Château Clinet 2015 / Un des grands de l’appellation par son superbe terroir argilo-graveleux, par sa profondeur, sa rondeur élégante, et son entrée en bouche voluptueuse sur une puissance maitrisé à la limite de la discrétion tout comme son fruité se fondant dans une allonge suave qui lui donne toute sa noblesse. (108 €)
- Château Lacroix 2015, un des meilleurs rapport qualité-prix de l’appellation avec de jolies notes caillouteuses sur une trame soyeuse et une finale sur le fruit toute en finesse (31,55 €)
- LALANDE DE POMEROL
- Château Vieux Chevrol 2016 : Dans cet assemblage, le Merlot (80%) donne toute sa rondeur à ce vin soyeux complété à part égale, par un cabernet franc qui lui octroie fruité et finesse de structure, et un Cabernet sauvignon pour renforcer son ossature et faciliter un vieillissement progressif. Ce 2016 de caractère offre un nez riche et profond, un fruité dense, une bouche courte sur une finale cuir-cacao avec une très légère pointe d’acidité qui lui laisse ce potentiel pour atteindre son apogée entre 4 et 10 ans (14€)
- GRAVES
- Château Lusseau 2012, un rouge bio original à 50% en merlot qui lui donne sa rondeur, 35% en cabernet avec un nez frais et fruité. Les 15% restant en malbec rajoutent de la complexité aromatique sur le fruit noir, en plus de la légère saveur fumée due à la fermentation en fût et à l’élevage de 10 mois en barriques (12 €)
- FRANCS CÔTE DE BORDEAUX, située aux frontières du Bordelais, et enclavée entre Lussac-Saint-Emilion et Castillon, cette petite appellation méconnue de seulement 550 ha avec 45 vignerons réserve de jolies surprises, gustativement et à des prix imbattables. C’est le cas de ce Château Puyanché rouge 2015 80% Merlot et 20% Cabernet issus d’un terroir d’argiles bleues des vignobles Arbo qui donne un vin gourmand souple et d’une belle amplitude avec une palette d’arômes fruités aux tanins soyeux sur une fin de bouche giboyeuse (6,40 €). Etonnant aussi, un blanc sec 2018 aux fraiches senteurs d’agrumes et de pêche blanche tout en rondeur (9€)
- CADILLAC
- Château La Bertrande, et sa cuvée Summum 2006, un liquoreux qui mérite bien son nom par sa richesse, son élégance et sa concentration époustouflante. Quatre fois moins cher qu’un Château Yquem et aussi savoureux ! (33 €)
- Chateau Biac / De ce plus beau panorama viticole du bordelais, sur un terroir d’exception dans un écrin de vignes en amphithéâtre plongeant au dessus de la Garonne au nord de Cadillac à Langoiron, sort un vin qui vaut le détour à la propriété. Le 2015 dégage un fruité charmeur et léger sur une trame de velours très aromatique par les 68 % de Merlot qui lui donnent toute sa rondeur savoureuse (35 €).
- Le 2016 fait preuve de puissance et d’équilibre entre un fruité délicat griotte-framboise et un boisé subtil relevé en finale par une petite note poivrée que lui procurent ses 11 % de Petit Verdot. (36€)
- PESSAC LEOGNAN
- Chateau Smith Haut-Lafitte à Martillac Pas facile de faire un choix dans la somptueuse palette des rouges. Mais le 2012 avec ses tanins soyeux, la richesse de ses aromes fruités et ses subtiles notes boisées est sublime dans son allonge. Et le second vin, les Hauts de Smith 2012 , à base de vignes plus jeunes, n’en vaut pas moins le détour au nez et en bouche par sa concentration et sa maturité. Smith Haut-Lafitte 2012 (79 €) Les hauts de Smith 2012 ( 24 €)
- Château de France rouge 2015 Membre de l’Union des Grands Crus/Au nez et en attaque au palais, un léger fruité vif de griotte porté par la structure d’un vigoureux Cabernet Sauvignon qui ne se laisse pas amadouer par les 60% de Merlot à la rondeur discrète sur des tanins fins (25,30 €)
- Château Coquillas 2018, Avec son nom évoquant les nombreux fossiles de coquillages de 19 millions d’années sur une des parcelles, ce second vin racé de Château de France, très soyeux et provenant d’un terroir sablo-graveux vaut bien des premiers crus par son nez légèrement boisé, après un élevage de 12 mois en barriques de 2 ans en moyenne chauffe, puis son entrée en bouche subtilement fruitée dans sa densité cassis-mures, et ample sur des tanins fins et une finale de velours que lui procurent ses 60% de Merlot (14,70 €)
- Château de France blanc 2018, ses 80% de Sauvignon issus de 3 terroirs différents, argile, graves et sable lui donnent une très belle minéralité sur une fraicheur d’agrumes et de pêche dans la rondeur avec 20% de Sémillon (25,60 €)
- Château Haut Nouchet 2011, son terroir argileux lui donne une bouche suave sur des arômes de velours très équilibrés (19,95 €)
- MARGAUX
- La Tour de Bessan/ Marie-Laure Lurton est connue pour ne sortir que des vins respectueux du fruit, et aux arômes harmonieux équilibrés. Et à des prix très raisonnables pour leur qualité. C’est le cas sur ce 2015 très suave, souple et gras qui offre une finale toute en rondeur avec ses 61 % de merlot. (24 €) Plus austère car moins ensoleillé cette année là, le 2014 cache bien son jeu : en s’ouvrant en carafe, il offre à la longue une étonnante complexité aromatique sur une trame soyeuse (23 €)
- Château Desmirail 2008, ses 60% de cabernet sauvignon amènent puissance et distinction à ce Margaux Grand Cru de longue garde qui s’arrondit avec une belle allonge soyeuse par ses 40% de merlot. Son nez ouvert en finesse légèrement vanillé et minéral lui donne toute son élégance. (38€)
- Château Siran 2012/Ce Margaux qui vaut bien des Grands Crus exprime toute sa majesté une fois ouvert : onctueux sur le fruit et légèrement poivré avec une allonge d’arômes de sous bois. La dominante en merlot arrondit harmonieusement, avec le temps, la puissance de ce Margaux qui devient soyeux et très gourmand lorsqu’on goûte un 2009. Et la proportion élevée de petit verdot, jusqu’à 15%, apporte ce rubis profond et cette finale épicée typiques de ce grand vin (29 €)
- MEDOC
- Chateau de Villegeorge 2015, sur Avensan/ D’une puissance aromatique contenue et complexe au nez par ses 75% de cabernet sauvignon, et son vieillissement dans seulement 20% de barriques neuves pour que le bois ne masque pas le fruit, cet élégant Haut-Médoc (qui vaut bien des Crus Bourgeois) est d’une finesse de velours sur des tanins très subtils. (23 €). Et pour les connaisseurs il reste encore des 2012 et des 2006 qui continuent de se construire dans le temps sur des notes plus truffées et épicées entre 16 et 20 €. Une affaire !
- Château Rollan de By 2009, à Bégadan, remarquable Cru Bourgeois soyeux, riche en fruit rouge et légèrement boisé (21€)
- Château Greysac 2008, à Bégadan, un excellent Medoc cru Bourgeois soyeux et à note légèrement poivrée (14 €
- SAINT ESTEPHE
- La Rose Brana, un très bon rapport qualité-prix pour ce vin souple et bien charpenté aux arômes longs en bouche (19 €)
- CÔTES DE BOURG
- Château La Cottière 2012, Une attaque de velours avec ses 50% de Merlot, un nez floral sur la violette apporté par ses 10% de cabernet franc sur la structure puissante du Cabernet Sauvignon légèrement relevée par les notes épicée des 15% de Malbec en finale. Un bel assemblage à un prix imbattable. (4,99 € par 6)
- BORDEAUX SUPERIEUR
- Grand vin de Reignac 2013, à St Loubès, un somptueux Bordeaux supérieur charnu et soyeux qui rivalise avec les plus prestigieux grands crus dans les dégustations à l’aveugle ! Grâce à un terroir, exceptionnel (mais délaissé en 1855 à l’époque du classement) où se rejoignent graves du Médoc et argilo-calcaires comme à St Emilion. (21 €)
- Château de Bonhoste ,à St Jean-de-Blaignac. Aux puristes du rouge que les bordeaux blancs laissent indifférents ou perplexes, cette Cuvée Prestige 2016 fera changer d’avis car elle sort du lot par sa proportion, plutôt rare, à 90% en sauvignon gris. Après un élevage de 6 mois en barriques neuves, et anciennes pour ne pas écraser le fruit, ce cépage quasi disparu donne une rondeur et une étonnante harmonie aromatique onctueuse avec une finale de pêche et de mirabelle sur une structure minérale pleine de fraicheur. (9,30 €)
*Astrolabe 2014 Malbec, son nez intense, fumé et épicé se retrouve sur une bouche ample à la finale réglissée (10,30 €)
*Château Nozières, à Vire sur Lot, et sa Cuvée Elégance 2015 qui mérite bien son nom : élevé sur lies fines puis pendant 18 mois en barriques de chêne, ce 100 % malbec à la robe pourpre profonde, provenant des 3 èmes terrasses alluvionnaires du Lot, est voluptueux avec un nez fruité élégant, et une bouche ample très aromatique sur une finale tout en finesse (15 €)
*Château Haut-Monplaisir, à Lacapelle Cabanac, Pur Plaisir 2012, à l’appellation justifiée : par la profondeur des racines de ces veilles vignes sur les terrasses argilo-siliceux caillouteuses, ce malbec dégage à la fois puissance et finesse, une petite acidité très diffuse qui accentue la complexité aromatique de ce vin très harmonieux par son équilibre après un élevage entre 21 et 23 mois dans les mêmes futs neufs fermés que ceux utilisés (ouverts) pendant les 35 jours de vinification (29 €)
*Château de Cénac, vignobles Pelvillain, à Albas, Eulalie 2008 : issu du Causse calcaire entre 250 et 350 m, ce malbec est intéressant par son nez truffé et ses aromes de champignons des bois, son fruité subtil et sa bouche vive. (22 €)
*Mas Del Périé, à Trespoux-Rassiels, B 763 2015, une cuvée limitée atypique à tout point de vue (y compris par son prix !) dans les malbec du Causse. Son terroir rouge très ferrugineux lui donne une puissance olfactive de poudre à canon et une bouche étonnante à la fois mentholée-réglisse d’une finesse constante. Vinifié et élevé en cuve béton ovoïde pendant 18 mois. (49 €)
*Roques de Cana 2012, un vrai miracle de Malbec avec un nom pareil : provenant du plateau , ce vin gourmand à la robe pourpre profond est à la fois puissant sur des arômes traduisant son terroir ferrugineux, et très fin sur ses notes de cassis framboise qui se terminent sur une allonge d’herbe séchée très suggestive (10,90 €)
*Les virtuoses de Raimbault 2016, d’un robe rubis très foncée, ce Syrah-Merlot démarre sur une attaque souple et onctueuse en bouche avec une palette fruitée cassis-réglisse-vanille qui se développe sur une rondeur tannique fine et équilibrée après une macération longue traditionnelle puis un élevage de 12 mois en fûts. (8,90 €)
*Les Hauts du château Cadastre 2016, provenant d’un sol graveleux, les trois cépages Braucol, Syrah et Merlot sont vinifiés séparément avant cet assemblage au nez épicé et puissant avec une bouche ample sur les fruit rouges. Sa structure tannique vigoureuse lui laisse un beau potentiel de vieillissement (8,90 €)
Ce terroir du sud auquel on colle trop facilement l’image des rosés de Provence vaut le détour pour de jolies surprises dans des blancs et des rouges qui sortent des sentiers battus :
*Château de la Canorgue 2016 / 1er domaine bio du Luberon depuis 1970, ce rouge sompteux (70% Syrah, 20% Grenache noir et 10% Carignan) au nez d’herbe séchée et sur le réglisse au palais, dégage une harmonie aromatique riche sur le fruit rouge mûr, et constante. Sa belle allonge, soyeuse, et équilibrée dans la finesse est portée par des tanins fondus après un élevage en foudre pour 30% du vin (12 €)
*Bastide du Claux, L’Odalisque 2016/ Ce blanc est unique en son genre par ses notes fumées- grillées au nez qu’on retrouve en bouche, sur ce vin gras au fruité vif et long que n’écrase pas un léger boisé résultat d’un élevage sur lies fines sans batonnages de 18 mois en cuve béton et demi muids de 3 à 8 ans. Il donne toute son élégance à cet assemblage de 40% Grenache blanc, 30% en Rolle ou Vermentino et 30 % Viognier où les grappes ont été entièrement pressées pour optimiser la qualité gustative des jus qui ne sont pas levurés. (14 €)
*Mas Lauris 2017/ Remarquable par la concentration et l’éventail de son fruité frais sur les agrumes (avec les 40% de Vermentino), la pêche et la poire (par les 15% de Roussanne) qui persiste une fois le verre vide ! Après une longue finale en bouche sur des notes briochées. Ajoutez les 15% de Grenache blanc et les 10 % de Viognier pour comprendre les secrets de sa vinification avec macération pré-fermentaire à froid afin d’extraire au maximum les arômes. Sachant qu’au départ les vendanges sont effectuées en fin de nuit pour rentrer des raisins frais et conserver tout leur potentiel qui se retrouve ainsi dans cette belle bouteille.(14 €)
- Château Henri Bonnaud : sur cette petite AOC Palette, près de la Ste Victoire, avec seulement 4 producteurs, le Henri Bonnaud rouge 2013/2014 composé de grenache, mourvèdre et vieux carignan est un festival d’arômes profonds de banane et de vanille qui se termine en bouche sur une allonge chaude de fruits rouges. (24 €)
- Domaine de la Croix, niché dans la presqu’ile de Saint Tropez sur un terroir argilo-sableux sur schistes, ses vins ont considérablement évolué depuis le rachat par Vincent Bolloré en 2001. 80% du vignoble de 108 ha ont été replantés et le chai complètement modernisé. Issus d’un terroir dominant la mer et bénéficiant de la fraicheur saline ambiante qui se retrouve dans le verre, les vins de la cuvée Bastide blanche sont les plus fins à la dégustation avec une belle minéralité et une riche complexité aromatique dans les blancs (18 €), et aussi dans les rouge provenant de vieux ceps de syrah de plus de 40 ans, au fruité intense cassis-myrtille-épices dans le sublime 2009 à la finale de velours (37€)
- Château La Lieue à Brignoles, Cuvée Batilde Philomène, un rouge riche et profond avec l’apport du cépage local carignan sur la syrah et le Grenache (10,30 €)
- Domaine La Rouillère à Gassin, et sa Cuvée Grande Réserve, à la robe rubis foncé , fruité, épicé, à l’allonge finissant sur une note grillée (13 €)
- Estandon Legende 2015, un surprenant rosé Grenache-Rolle au nez floral, légèrement poivré-fumé en bouche, et à la minéralité chaude qui reflète une partie de son terroir sur le grès après un élevage de 8 mois en barriques de chêne (18,90 €)
- Château Thuerry, à Villecroze, cabernet sauvignon et merlot donnent la cuvée l’ Exception qui allie puissance et élégance pour ce Coteaux du Verdon (15, 30 €)
- Chateau des Vintignières, un rosé frais et léger (7,50 €)
- Clos villa Beaulieu, à Rognes, un “rosé blanc”, au fruité aussi étonnant que sa transparence, élaboré par le grand gourou bordelais du vignoble, Stéphane Derenoncourt
- Château Réal d’Or, à Gonfaron, avec son rosé clair, frais, fruité et floral qui offre une bouche croquante équilibrée (2016 à 11,90 €) et son rouge somptueux : un vin gourmand au nez intense où le grenache (10%) s’exprime joliment par des arômes de fruits rouges onctueux dans la finesse, sur un léger poivré de la syrah (45%), des tanins ronds et soyeux après un élevage de 13 mois en barrique+ un an en bouteille, et avec une minéralité chaude sous-jacente sur les schistes qui donne une belle allonge portée par la puissance du cabernet sauvignon (25%) (2013 à 16,80€)
- BELLET
- Château de Bellet, très original à 300 m au dessus de la mer, le plus petit et plus méridional des vins, aux très faibles rendements (25 hl/ha) sur seulement 9,5 ha de coteaux à l’aplomb de Nice, réserve des surprises par la survivance de ces cépages locaux ancestraux. Comme le 100 % braquet sur le rosé Baron G (27 € en 2016) qui dégage des senteurs de poudre à canon en vieillissant sur le 2013, ou la folle noire sur le rouge de longue garde Baron G (36 € en 2015) avec ses notes poivrées au nez et en bouche sur une finale légèrement aillée. Les plus inattendus sont les blancs à 90 % en rolle (32 € en 2014) que certains prennent pour des Chassagne, mais avec plus de gras et de rondeur sur un fruité subtilement vanillé et boisé. Bluffant dans une dégustation à l’aveugle entre amis !
- BANDOL :
- Château Ste Anne, un blanc superbe et parfumé (16,50 €)
- Château Pradeaux, à St Cyr sur mer, un rouge puissant, rond et long en bouche sur les fruits rouges (25 €)
- SAUMUR CHAMPIGNY
- Domaine des Sanzay, Les Dares 2017 / Un don du ciel sur une parcelle miraculeuse de 55 ares argilo-calcaire plein sud mais sensible au gel et qui ne produit donc pas toutes les années. Cette cuvée d’exception limitée à 1000 bouteilles provient de vieilles vignes de cabernet franc plantées en 1963 qui donnent un vin tannique tout en souplesse, au fruité profond et aux arômes charmeurs de sous bois sur un boisé léger après une fermentation malolactique et un élevage de 18 mois en barriques. Un vin ample et gourmand de longue garde qui vaut le détour par Varrains. (17 €) www.domaine-sanzay.com/0633064793
- CHINON
- Couly-Dutheil, Clos de l’Echo 2015, un rouge d’une amplitude florale et aromatique typique d’un soyeux Chinon, très équilibré entre le fruité du cabernet franc et le minéral du terroir argilo-calcaire, sur une interminable finale à la rondeur constante (20,70 €)
- Domain Dozon, à Ligré, pour le très original Clos du saut au loup 2017, un délice charnu et fruité avec des arômes charmeurs de champignons des bois qui donnent une allonge veloutée, belle expression de ces vignes de 40 ans sur ce réputé terroir d’argiles à silex (8,90 €)
- La Baronnie Madeleine 2015, d’un minéral très doux ce rouge n’est pas élevé en barrique pour garder la pureté de son fruité très concentré (12,65€)
- Domaine Olga Raffault à Savigny en Véron, des vins vieillis en fûts 36 mois, et des Picasses 2006 ou 2002, festival de fruits rouges de réglisse et de cacao sur des notes épicées, encore en vente à prix très raisonnables pour ce niveau de qualité (11 €)
- VOUVRAY
- Denis Breussin à Vernou sur Brenne, 4 facettes étonnantes du Vouvray à partir du même cépage chenin avec des cuvées correspondant à quatre terroirs différents, dont la Réserve, moelleuse et presque liquoreuse.
- Domaine François Pinon, Demi-sec 2015 « Silex Noir », issu d’un terroir argilo-silex sur sous sol calcaire, ce vin minéral et tendre affiche un doré profond du à un élevage dans de très vieux tonneaux, et décline une délicate palette d’arômes fruités sur un zeste d’acidité gage d’une longue conservation, et une finale légèrement épicée. (12,50 €)
- Domaine du Viking, Moelleux 2009″Cuvée Aurélie », la fine fleur de ce domaine à Reugny où Lionel Gauthier se garde les meilleurs raisins avec des bas rendements en dessous de 10 hl/ha pour cette cuvée d’exception élevée 9 mois en fûts, et qui ne voit même pas le jour tous les ans. Ce moelleux aromatique à la bouche ample atteint un bel équilibre entre fraicheur et sucrosité. (37,10 €)
- COTEAUX DU VENDOMOIS
- Gris 2021 du domaine Colin / Ce n’est pas un rosé, mais un saumoné par sa robe et son cépage Pineau d’Aunis encore trop méconnu, au fruité léger d’agrumes s’exprimant pleinement sur une belle minéralité ciselée d’argile à silex par son faible degré d’alcool de 12 °qui devient rare aujourd’hui. Ce vin certifié biodynamie est long en bouche sur une finale légèrement saline qui lui conserve jusqu’au bout la fraicheur de son caractère. (7€)
- Vieilles vignes d’Aunis 2020 Charles Jumert / Surprenant et indéfinissable quand on ne connait pas ce vieux cépage local qui revient à la mode chez les amateurs à la recherche d’authenticité. Ce vin blanc légèrement coloré provient de vignes à Villiers sur Loir entre 60 et 120 ans sur un terroir argile à silex. La vinification de ce pineau d’Aunis pur est effectuée en pressurage direct sans levurage pour préserver le naturel de sa subtile fraicheur fruitée légèrement épicée qui lui donne sa douce saveur si mystérieuse au palais. (5 €)
- SANCERRE
- Château de Sancerre rouge 2016, élaboré à partir de 3 terroirs qui amènent chacun leur caractéristiques : poudre, pierre à fusil au nez par le silex, rondeur et puissance par les argiles, fraicheur, arômes de cerise noire par les calcaires. Ce vin complexe à la fois minéral et fruité aux arômes diffus sur un léger boisé après un an de vieillissement en fûts de 400l pour limiter le contact avec le bois se termine par une longue bouche soyeuse (15,50 €). Sancerre blanc 2018 : d’une belle minéralité tendue tout en fraicheur sur de fins arômes de citron et de pêche (14,50 €)
- SAINT NICOLAS DE BOURGUEUIL
- Domaine Agnès &Xavier Amirault, Le Vau Renou Rouge 2014, un vin chaleureux comme ce coteau au sud sur lequel ce beau cabernet franc dégage des arômes à la fois puissants et fruités dans une allonge dense et soyeuse sur des tanins arrondis par une futaille adaptée. (20 €)
- POUILLY FUME
- La Loge aux moines, de Patrice Moreux, sur un côteau calcaire d’exception plein sud aux arômes chauds
- Château de Tracy, Haute densité 2018, comme son nom l’indique ce sauvignon issu d’une parcelle d’un hectare est puissant en arômes fruités et pierreux par sa plantation non pas de 7000 pieds à l’hectare mais 17 000 dont la concurrence oblige les plants à puiser plus profondément. Ce qui amplifie l’effet terroir calcaire accentué par une taille rigoureuse ne donnant que trois grappes et un verre par pied . Avec une concentration qui se traduit par des arômes complexes sur une finale légèrement poivrée après un élevage de 10 mois en fûts avec batonnage des lies (44 €)
- JURANCON
*C de Cauhapé 2017, la plus belle démonstration que cette appellation connue pour ses moelleux peut aussi produire de surprenants blancs secs avec un bouquet d’arômes fruités et voluptueux sans fin au nez comme sur le palais. Ce vin n’a rien à envier à certains bourgognes par sa finesse minérale ! Henri Ramonteu a assemblé là dans ce vin solaire 25% de chacune de ses meilleures cuvées des cépages locaux Petit Manseng, Gros Manseng, Camaralet, Courbu et Lauzet. Un résultat somptueux qui en déroutera plus d’un à l’aveugle ! (35 €)
- Claude Moritz à Bienschwiller, son Riesling grand cru issu de ceps cinquantenaires sur un des cinq meilleurs terroirs en Alsace, le coteau schisteux du Kastelberg ( 13€)
- Domaine Kirrenbourg : Après trois ans d’élevage en barriques, un élégant Riesling très équilibré entre le minéral et le fruité intense issu d’une culture en biodynamie depuis 2015. Ne manquez pas le Grand Cru Schlossberg « K » 2018 (47 €) provenant d’une parcelle sud-est, et plus puissant que le classique Grand Cru Schlossberg 2018 à 40,50 €.
- Materne Haegelin à Orschwirr, bel éventail de toute la variété des vins alsaciens et un excellent pinot noir fruité
- Joseph Schaffar, à Wintzenheim, et son Gewurztraminer Grand cru Hengst aux parfums hors du commun (14 €)
- Domaine Paul Blanck, Schlossberg Riesling 2015, un grand cru issu d’un terroir granitique qui lui donne une belle minéralité équilibrée avec un fruité riche en arômes et une finale en bouche sur une pointe salée et fumée à la fois (21 $)
- Domaine Baud, au Vernois, excellent aussi bien en Château-Chalon qu’en appellation L’Etoile ou en simple Côtes du Jura dans la Cuvée tradition (10 €) à la régularité miraculeuse, même dans les années à mauvaise météo, avec un subtil assemblage où le savagnin affirme bien sa typicité sur le chardonnay.
- Château d’Arlay. Ses vinifications traditionnelles et ses longs élevages en fût se retrouvent dans le fleuron du domaine, un vin jaune au nez puissant et d’une très riche complexité aromatique (33 €)
- Château de L’Etoile, situé en haut d’une butte au dessus de vignes bien ensoleillées. Sa « Réserve du Mont-Muzard » à 100 % en savagnin, le cépage typiquement jurassien, est très parfumée et ronde en bouche, presque un vin jaune avec ses saveurs de noix séchée ! (13 €)
- RASTEAU Domaine Brustet, la Bastide 2020, un nez joliment épicé, au fruité riche et profond qui annonce une bouche ample et souple par le terroir argileux qui donne toute sa finesse et sa noblesse à cet assemblage associant la puissance du Grenache à la rondeur du Mouvèdre après un élevage de 10 mois en cuve et en fûts. Une belle vitrine de cette appellation qui en vaut bien d’autres plus connues et plus chères. Un régal. (16 €)
- CÔTE RÔTIE Domaine Christophe Pichon, ROZIER 2019, une bouteille somptueuse, véritable vitrine des meilleurs vins de cette appellation mythique accrochée à des parois rocheuses vertigineuses. Puissant au nez, ce 100 % Syrah est issu d’une parcelle aux sols peu profonds sur des schistes qui donnent une minéralité chaude aux arômes fumés avec un fruité profond sur une bouche suave à l’allonge délicieusement dense (55€)
- CONDRIEU Domaine Christophe Pichon, Roche Coulante 2019, un nez puissant d’une richesse aromatique complexe entre floral lilas-miel et minéral exprimant la nature particulière de ce terroir ensoleillé de granits décomposés, avec une bouche grasse et onctueuse à la fraicheur légèrement saline en finale sur ce viognier issu d’une très vieille parcelle plantée entre 1956 et 1979 et élevé 11 mois en fûts de 3 ans. (39 €)
- SAINT JOSEPH, Vidal-Fleury 2017, fondée en 1781, la plus ancienne maison de la vallée du Rhône a ici un superbe porte étendard avec ce 100% Syrah au puissant nez fruité et minéral en totale harmonie avec les saveurs mélangées de cassis, fruits noirs, épices et réglisse. Un bouquet très équilibré entre arômes et alcool (13,5°) sur une bouche suave et gourmande soutenue par une belle structure sur un léger boisé, après un an en futs, et des tanins fins qui donnent une longue finale légèrement fumée (16,20€)
- CAIRANNE, Domaine Brusset, rouge sans sulfite 2020, un Grenache-Syrah à la robe très foncée, aux aromes de fruits noirs très denses au nez avec une pointe minérale, bouche suave sur une trame fine où le fruité lutte pour ne pas être écrasé par les 14° d’alcool et donner une finale persistante légèrement épicée (12€)
- VINSOBRES, Domaine Le Mirabeau, à Mirabel aux Baronnies, un vin charpenté, boisé et épicé, rond sur les fruits rouges et long en bouche ( 12 €)
- CHATEAUNEUF DU PAPE
- Le Cellier des princes 2017, le meilleur rapport qualité prix qui n’abuse pas du prestige de l’appellation tout en délivrant un rouge voluptueux et soyeux, au fruité riche et complexe dans les arômes, sur une trame élégante liée à son terroir argilo-siliceux qui lui donne sa finesse (16,90 €)
- La Tour Saint Michel, les vins de Mireille Porte qui jouent sur la rondeur et la finesse lui ont valu de belles notations du grand Parker. La “Cuvée du Lion” (25 €)en hommage au surnom de son père, et la Cuvée “Feminessance” (40 €), le summum dans la déclinaison d’arômes subtils et longs en bouche.
- Domaine Durieu, Cuvée Lucie Avril 2013, selection des meilleurs parcelles de vieux Grenache, ample, souple et à la structure tanique complexe (25 €)
- BEAUMES DE VENISE, Domaine de Fenouillet, Les Terres blanches 2016, un vin minéral et puissant à la belle allonge fruitée qui incarne parfaitement cette appellation (9,00 €)
- CÔTE-RÔTIE
- Domaine François et fils, Côte-rôtie 2016, de surprenantes notes giboyeuses au nez, une belle complexité aromatique liée à 25% de vendange entière dans l’élevage en barrique et l’assemblage de 4 parcelles sur le schiste et une en terre blanche, mais avec une allonge qui retombe vite. Ce qui n’est pas le cas du 2017 plus ensoleillé, chaud et rond qui joue sur l’élégance et la finesse (28,50 €). Le summum est atteint avec le velouté de la cuvée Les Rochins 2016 ample et croquante avec ses arômes poivré-fumé de schistes accentués par 50% de vendange entière (55€)
- Domaine Montez, Fortis 2016, un bel équilibre fruité, minéral, poivré avec une provenance à 90% en terre blanche procurant une jolie rondeur à ce vin long en bouche (45,50 €)
- Domaine Pichon, Promesse 2017, un vin fruité et minéral qui tient parole avec une allonge ample où les 8% de viognier apportent de la souplesse en bouche (38 €)
- Domaine Vidal Fleury, Côte rôtie 2016, une année aromatique explosive pour ce vin où le puissant fruité de griotte domine une minéralité rendue très discrète (55,50€)
- GIGONDAS, Domaine de la Garrigue, avec son assemblage 75% grenache, 20% syrah, 5% cinsault, et sa robe rubis foncé, ce rouge gourmand dégage des arômes épicées confortés par une bouche profondément fruitée et légèrement vanillée. (15,50 €)
- CONDRIEU, Domaines Alain Jaume La Butte d’Or 2017, un étonnant 100 % Viognier à l’ aromatique très opulente avec un onctueux fruité poire-abricot sur une belle structure où le boisé se fait très discret après un élevage à 30% en barrique de 14 mois (32,90 €)
- CÔTES DU RHÔNE
- Les vignerons d’Estézargues, Côte du Rhône rouge, un rapport qualité prix unique avec un vin pierreux et aux arômes de fruits rouges puissants (4,40 €)
- Syrah d’Ogier 2016 Cet IGP Collines Rhodaniennes 100 % Syrah est explosif au nez envahi de fumets de poudre à canon sur une bouche intensément fruitée et une allonge délicieusement épicée (7,99 €)
- Château La Borie 2017, ce Côtes du Rhône villages de Suze-la-Rousse, ample et complexe en arômes de fruits murs avec de 55% syrah et 45 % de grenache noir termine sur une note légèrement poivrée que donne l’assaisonnement des 5% de mourvèdre. Une belle cohérence entre le ressenti au nez et sur le palais qui vaut bien des grandes appellations de la région ! (5,30 €)
- CROZES-HERMITAGE, Alain Jaume la Butte d’Or 2017, un vin très solaire sur ce millésime légèrement fumé où la Syrah s’exprime avec une vivacité encore jeune dans un splendide concentré d’arômes de fruits noirs (15,80 €)
- MERCUREY
- Château de Chamirey, 1er cru « Les Ruelles » Monopole, un vin épicé, puissant, profondément fruité (31 $) et le 1er cru Champs Martin aux arômes pierreux et à l’allonge souple (31 €)
- Michel Juillot, 1er cru Clos des Barraults 2013 en rouge (25 €) et Les vignes de Maillonge 2013 en blanc , un nectar aux parfums subtils qui vaut des Côtes de Beaune 1er cru en moins cher (16 €)
- GIVRY,
- Clos du Cellier aux Moines 2017 Un pinot noir tout en finesse, soyeux, affuté et dense sur le fruit à dominante framboise.(38 €). Le second vin Le Petit Clos du Cellier (22€) ne démérite pas avec sa fraicheur fruitée sur une légère finale tannique. Mais la « Rolls » du domaine est le vin du Clos Pascal issu d’une parcelle très minérale de 27 ares disponible en quantité limitée sur 2017 au prix de 100€.
- Vincent Lumpp, Clos du Cras long 2012, un rouge fumé et minéral (17€) et le blanc 1er cru le Vigron, à l’allonge finale où les parfums éclatent (15€)
- CHASSAGNE MONTRACHET, Vincent Bachelet un nectar d’arômes bien typés à prix très raisonnable pour cette appellation en blanc très convoitée (25 €)
- FIXIN, Domaine Guy & Yvan Dufouleur, 1 er cru « Clos du chapitre » 2013, d’une robe rubis foncé, ce vin à la fois vigoureux et voluptueux en bouche dégage de puissants arômes de fruits rouges confits (36 €)
- POMMARD, Domaine Michel Rebourgeon, des vins à l’ancienne qui deviennent rares par leur acidité et leur forte teneur en tanins, gage de longue garde. Volnay 1er cru 2013 très fruité au nez (25,50 €) et Pommard 1 er cru Les Arvelets, puissant et minéral mais fin et rond sur le fruit, issu de vignes de 75 ans ( 34 €)
- CHAMBOLLE-MUSIGNY, Domaines Roux, Les Athets 2016, un moment d’exception issu d’une petite parcelle de 2,5 ouvraies (1 ouvraie= 425 m2) qui ne donne que 900 bouteilles par an de ce nectar tendre et délicat sur un fruité de griotte intense, profond et délicieusement long en bouche (59 €)
- SAVIGNY-LES-BEAUNE
- DOMAINE CAMUS-BRUCHON :
- Aux Grands Liards 2018 Sur une minéralité très douce en bouche, des arômes denses au fruité franc et racé. Un incroyable voyage dans le temps à 17,50€)
- La cuvée Reine joly issue d’une parcelle davantage argileuse donne plus de finesse sur un fruit noir s’épanouissant tout en rondeur avec un bel équilibre sur la minéralité typique d’un grand Savigny(14€). La cuvée Aux Gravains 2018 caractéristique par l’éclat et la brillance de sa robe rubis profond se distingue par ses tanins à la fois rustique et élégant en fin de bouche sur un fruité plus serré du au terroir de graves en sous sol recouvert d’argiles blanches et de terre fine en surface (22,50 €)
- GEVREY CHAMBERTIN
- Domaine Jean-Michel Guyon&fils
- – 1er cru “Les Champonnets” 2014 : un vin puissant qui prendra du temps à s’ouvrir avec de belles promesses comte tenu de sa complexité aromatique au nez, de sa minéralité, de sa verdeur et de son boisé après 36 mois d’élevage en futs (40 €)
- – 1er cru “Les Champeaux” 2014 : plus aromatique encore et plus ouvert, ce vin provient d’un terroir plus ensoleillé avec davantage de calcaire, d’où une finesse et une souplesse qui en font une bouteille déjà bonne à boire malgré son fort potentiel d’évolution. (40 €)
- HAUTES CÔTES DE NUITS, Domaine Guy & Yvan Dufouleur, « Les Dames Huguette » 2015, un rouge surprenant par la combinaison de sa fraicheur, sa rondeur, sa minéralité et ses arômes cerisés croquants (16 €)
- IRANCY, Thierry Richoux 2013, ce pinot noir auxerrois vendangé très tard cette année là bénéficiait ainsi d’une plus grande maturité. Un vin libéré et minéral avec une fraicheur aérienne d’arômes de griottes (11 €)
- CHABLIS
- Jean Durup Père & Fils, Premier Cru « Vau de Vey » 2014, Longtemps disparu, ce 1er cru plus prestigieux avant la crise du phylloxera que les Fourchaume, retrouve aujourd’hui ses lettres de noblesse avec ces 7 ha en friche replantés en 1978 sur une pente calcaire sud-est à 45 % qui donne une vitalité minérale à ce chardonnay puissant au nez avec ses arômes d’agrumes.(17,30 €)
- Domaine d’Henri, 1er cru Fourchaume Héritage, sur une parcelle plantée en 1937 en chardonnay aux arômes sublimes (39 €)
- Bardet&fils à Noyers, 1er cru Fourchaume 2013 , vignes jeunes et vin à la fois vigoureux, minéral et à l’allonge aromatique onctueuse (14,50€)
- Domaine La Meulière, à Fleys :
- “Les larmes de l’Oubli” 2012, élevé sans soufre pendant 36 à 40 mois dans des fûts de qui donnent une attaque légèrement fumée, médaille d’or au salon des vignerons indépendants 2016 (15 €)
- 1 er Cru Mont de Milieu “Les Gougueys” 2010, sur le meilleur coteau du domaine, ce vin complexe, issu de vieilles vignes de 65 ans, est très floral avec des nuances de grillé, de brioché, et une allonge de cire d’abeille (20 €)
- AUXEY-DURESSES, Domaine Roy, 1 er Cru “Les Duresses”, tannique et riche en arômes (17 €)
- Domaine Diconne,1er Cru Les Bretterins 2016, un rouge au nez prononcé griotte-cassis sur une bouche complexe en arômes et au fruité intense qui laisse un grand souvenir de revenez y (16 €)
- POUILLY FUISSE
- Clos de la chapelle : Moult médailles ont récompensé les vins de Pascal Rollet sans sulfites et ciselés avec leur étonnante fraicheur aromatique.
Pouilly-Fuisse « Vieilles vignes » 2019 Cette parcelle plantée il y a 60 ans donne un blanc profond et dense sur une ligne ciselée, la marque de fabrique de Pascal Rollet, avec une allonge sans fin en bouche sur une minéralité légèrement saline (16,50 €)
Pouilly-Fuisse Clos de la Chapelle 2019 Ces vieilles vignes donnent encore un sublime nectar au fruité intense sur une minéralité très typée par le terroir davantage calcaire de cette parcelle centenaire (27 €)
- Saint Véran « Madame Noly »2019 Une flèche d’un trait sur une bouche tendue constante en fraicheur portée par un remarquable équilibre aromatique fruité-minéral (11,80 €)
Lecherc-Briant / Dix ans après avoir été relancée, cette ancienne Maison a vu ses efforts récompensés en étant couronnée par la RVF « Marque de l’année ». Son Millésime 2015 Extra Brut (3gr) 60% pinot noir 40% Chardonnay est déjà une belle entrée en matière : dense par son nez floral et crayeux, avec une attaque en bouche tendue et très fruitée (59 €).Mais la marque sort du lot avec ses sélections parcellaires comme l’étonnante Les Basses Prières 2015-Hautvillers 1er Cru 80 % Pinot noir 20% Chardonnay (2gr) vinifiée et élevée 9 mois en futs. Fermez les yeux, et au nez vous remontent des souvenirs de moissons avec ses senteurs de paille mélées aux saveurs très fraiches d’agrumes sur une minéralité très concentrée qui reflète en bouche la richesse de ce terroir d’exception (130€). La Maison se distingue aussi par ses spécialités en mettant en valeur un cépage longtemps dénigré. Son Blanc de Meuniers Premier Cru 2015 est comme son nom l’indique un 100 % Meunier pourtant à lui tout seul d’une surprenante complexité aromatique au nez et charnu en bouche sur une fine allonge minérale (130 €)
-Cuvée Evidence, Brut 100 % Chardonnay : cette splendide sélection issue de 14 terroirs différents donne instantanément en bouche un puissant fruité tout en finesse sur un très léger boisé après 6 mois d’élevage en fûts et 3 ans en bouteille (45 €)
–Rosé vrai Extra brut 100% Pinot noir : ce rosé de saignée macéré avec les peaux présente une robe foncée prélude à une belle robustesse tout en jouant de la finesse sur un bouquet d’arômes de griotte, myrtille,framboise-groseille (38€)
– Chassenay d’Arce Pinot blanc 2012 Cet extra brut de la Côte des Bar sur un monocépage local ressorti de l’oubli est une expérience qui sort de l’ordinaire. Ce Pinot blanc est surprenant à la dégustation par sa minéralité calcaire très sèche relevée par la fraicheur d’une légère acidité fruitée qui se prolonge en bouche (47 €)
- Michel Drappier à Urville dans l’Aube
- Brut nature sans ajout de soufre / Déroutant pour un champagne par ses sensations gustatives inhabituelles, ce Pinot Noir 100% sans sulfites, dosé à zéro en sucre et élevé 24 mois en bouteille, démarre sur un nez raffiné et délicat de pomme qui s’atténue en bouche sur de la poire portée par des fines bulles à l’effervescence mesurée soulignant la fraicheur de sa puissance fruitée qui prend le pas sur la minéralité du terroir courte en bouche (43 €)
- Quattuor est un champagne à la finesse unique par l’ assemblage de quatre cépages dont trois rarissimes aujourd’hui, arbanne, petit meslier, blanc vrai, et du chardonnay(62 €)
- Blanc de Blancs , vif et crayeux au nez sur une bouche sèche qui reflète bien le terroir, encore un champagne qui cultive une particularité avec un assemblage Chardonnay à 95% avec 5% en rarissime pinot blanc qui donne avec une belle amplitude une touche finale chaleureuse pêche jaune-mirabelle (36 €)
- Monmarthe à Ludes, la richesse et la plénitude de la montagne de Reims dans la bouteille de brut de “Secret de famille”(14, 80 €) ou l’extra brut “Coup de Coeur”(21, 10 €)
- Henriet-Bazin Blanc de blancs Extra brut : Leur champagne, Marie-Noelle et Nicolas Rainon le veulent au plus près de la nature sans engrais ni pesticide pour mieux faire ressortir le terroir très particulier de Villers-Marmery. A cet endroit insolite de la Montagne de Reims, la couche de craie a été concassée par un chaos géologique en mille morceaux dilués en permanence par les infiltrations d’eaux de pluie dans lesquelles les racines des vignes viennent puiser. D’où cette forte saveur crayeuse en bouche et au nez, matinée de la finesse aromatique des chardonnay d’ici souples et charnus, sur cette cuvée Blanc de blancs extra-brut hors norme.(28€)
- Emmanuel Tassin, à Celles sur Ource, et une exception, la Cuvée Héritage, à 100 % en pinot blanc planté il y a 60 ans, un cépage quasi abandonné aux arômes subtils d’agrume et à la saveur légèrement briochée (35 €)
- Champagne Marie Copinet à Montgenost/ Un intéressant Blancs de noirs avec 60% de meunier, qui se reconnait tout de suite au nez par sa chaleur paille tout en rondeur, et 40 % de pinot noir qui donnent un puissant fruité vif. (26,50 €)
- Gaidoz-Forget à Ludes, pour son brut Cuvée Réserve aux bulles légères et minérales (18, 70 €)
- Champagne Bolieu, à Bassuet/ Vous cherchez la singularité ? Partez donc à la découverte d’un terroir méconnu, les coteaux Vitryats. Une étrangeté géologique à 70 km au sud est de Reims qui voit ressurgir près de Vitry-le-François le même terroir crayeux que dans la fameuse Côte des blancs, mais avec de l’argile en plus qui donne une touche plus gourmande en finale ! Après les ravages du phylloxera au début du XX ème, le vignoble n’a commencé à renaitre que dans les années 50-60. Et avec leur cuvée Fleur de craie, 100% chardonnay, Laurence et Charles Baffard ont créé un Blanc de blancs délicieusement crayeux-sec au nez avec un riche fruité qui vous tapisse intensément le palais.(21 €)
- Paul Dangin & Fils, à Celles sur Ource. La Cuvée Carte Noire est la plus représentative de l’histoire du domaine avec ses vignes les plus anciennes pour un 100 % pinot noir qui sort de l’ordinaire (14,60 €)
- Champagne Gremillet : ce vignoble familial de 42 ha à Balnot sur Laignes dans l’Aube, en partie sur la fameuse appellation Les Riceys, est devenu une référence depuis le chemin parcouru par Jean-Michel Gremillet qui a vendu ses 1000 premières bouteilles en 1984 pour en arriver aujourd’hui à 500 000 dans 82 pays !
- QUINCIÉ
- Domaine des grandes vignes Encore trop méconnu face aux Beaujolais villages voisins comme Brouilly, Morgon ou Régnié, ce Beaujolais-Quincié Rouge 2020 vaut le déplacement chez Hervé Nesme qui sort un vin remarquable, par son fruité très présent sur une discrète trame minérale du granit de ce terroir. Ce Quincié est très frais avec un degré d’alcool modéré de 13,5° et offre un nez très riche et complexe grâce à une technique particulière où les grappes de raisins ont macéré 4 jours en cuve avant pressage pour en sortir un maximum d’arômes avant un élevage d’un an en cuve. (7 €)
- JULIENAS
- Clos de Haute Combe, « En corps… et encore… »2019 / Vincent Audras est le plus haut des vignerons sur cette appellation, entre 350 et 435 m, sur un coteau plein sud de roches bleues qui donnent à son gamay un envoutant fumet schisteux au nez sur de profonds arômes fruités tout en rondeur relevés d’une note poivrée et épicée sur des tanins de velours. Un bel équilibre après un élevage en foudres de plus de 100 ans dont la neutralité préserve l’originalité du terroir. (9,50 €)
- Le Cotoyon 2019 / Cette parcelle de 80 ares à 300 m sur des roches bleues et volcaniques, exprime une belle et profonde complexité aromatique au nez puis de la finesse avec une touche de sous bois sur une bouche suave. Un an d’élevage, moitié en fûts moitié en cuve béton pour garder au maximum un jeu égal entre le fruité rouge-noir et le terroir (13,50 €)
- Domaine Benjamin Passot, Julienas « Vaux » 2020 / Une jolie palette avec ces vignes de 80 ans exposées Nord-Est qui ne sont pas écrasées de soleil et préservent ainsi un riche fruité de cerise noire sur une trame fumée et épicée où le terroir schisteux des roches bleues donne une belle harmonie après un élevage de 10 mois en fûts. (13 €)
- Domaine du Granit Doré, Julienas « les Capitans » 2018 / Sur des alluvions caillouteux-argileux qui amènent de la finesse en bouche au fruité tout en fraicheur, ces vignes de 85 ans plantées à 12 000 pieds/ha donnent une grande concentration et une belle densité de jus mise en valeur par un élevage (à 30% en vendange entière) de 12 mois en fûts et encore 12 mois en cuve. (12 €)
- MOULIN A VENT
- Chateau du Moulin à Vent 2018,belle robe grenat avec un chatoyant nez floral framboise qui se retrouve en bouche dans un harmonieux équilibre fruité-minéral fumé de granit sur une allonge voluptueuse et aérienne (19€)
- MORGON
- Domaine Pierre Savoye : Au pied de la croix de pierre en haut des 358 m de la Côte du Py à Villié-Morgon, Pierre Savoye, adore contempler ses vignes sur cette colline réputée pour ses Morgon les plus sublimes. Sa méthode de vinification :17 jours pour extraire le maximum d’arômes en fermentant les grappes avant pressage + 18 mois d’élevage, « mais surtout pas en fûts de chêne qui enlèvent la fraicheur du Gamay mais en cuve béton qui gardent la fraicheur fruitée de ce cépage adapté au Beaujolais. Après, c’est la particularité du terroir schisteux de la Côte du Py qui prend le relais avec les tanins qui assurent une longue garde. »
- Le domaine des Micouds cache un vin malin pour les connaisseurs. Avec ses 4,6 hectares son vignoble est géologiquement dans le prolongement final de la fameuse Côte du Py. Ce n’est pas pour rien que le grand vigneron local Mathieu Lapierre vient y acheter un peu de raisin. Et qu’avec leurs vieilles vignes entre 80 et 100 ans, Marie-Hélène et Olivier Pascal ont remporté encore une fois en 2022 une médaille d’or au concours Féminalise. Leur Morgon 2020 au nez floral complexe exprime une chaleureuse minéralité schisteuse sur une fraicheur fruitée enrichie d’effluves mielées légèrement fumées qui se terminent en bouche par une finale légèrement épicée. Une belle et délicieuse partition. (8 €)
- Domaines Piron,
- Morgon La Chanaise 2019, assemblage des différents terroirs de l’appellation avec une dominante minérale granit-schiste au nez sur un fruité frais et gouleyant et une trame épicée. Déguster à son optimum entre 3 et 5 ans (11,50€)
- « Côte du Py » 2015 est un grand Morgon sur ce terroir privilégié de l’appellation. Il offre un nez riche et complexe avec une attaque, minérale et ample en bouche, puis une allonge tout en rondeur sur le fruit. (16 €)
- CHENAS
- Quartz 2015 du domaine Piron-Lameloise, issu des 10 ha sur le coteau granitique plein est des Bureaux, ce gamay noir dégage une minéralité pleine de chaleur et en harmonie avec ses arômes de fruits bien murs (15 €)
- CÔTES DE BROUILLY
- Château Thivin, les Griottes du Brulhié 2016, provenant du versant sud volcanique, il offre un bel équilibre entre le minéral et le fruit sur une allonge très gustative et un boisé subtil après un élevage en foudre de 9 mois (16 €)
- BROUILLY
- Brouilly 2020, Domaine Franck Chavy / « Expérience gustative différente » vous annonce ce vigneron qui s‘est lancé dans les vins sans sulfites depuis 2017. Surprenant effectivement, voire déroutant ! En dégustation à l’aveugle, impossible d’identifier comme un Brouilly ce vin qui ressemble plus à un méditerranéen gorgé de soleil avec un degré d’alcool élevé de 14,5°, une robe hyper foncée, une attaque en bouche sur un jus sirupeux très concentré en arômes de fruits noirs. Un curieux retour aux robustes vins paysans d’autrefois. (13€)
- Les terres de la folie, Brouilly La Voluptueuse Vieilles vignes 2016, un nez pierreux et fruité en même temps qui vous emmène sur la suavité d’un vin gras en bouche avec une étonnante chaleur minérale où l’on sent que les racines de ces vignes de 80 ans descendent profondément dans le granit.(11 €)
- Domaine Laforest, Cuvée prestige 2017, un nez siliceux reflet de son terroir sableux, un fruité complexe et harmonieux avec des notes vanillées issues d’un élevage de 6 mois en barriques qui lui donne des tanins fondus (9 €)
- REGNIÉ-DURETTE
- Domaine Tano Pechard, Cru Régnié 2013 cuvée Les Bruyères/ Sur cette appellation, la dernière à être entrée dans les Beaujolais villages en 1988, Patrick Pechard sortait déjà du lot des Beaujolais génériques avant l’obtention du label. Cette cuvée élevée 12 mois en fûts moyenne chauffe de 3 à 6 ans dégage une note de bois subtile qui se marie fort bien avec la richesse aromatique de ce vin gourmand et minéral issu des côteaux granitiques en pente douce vers la Saône.(7,50 €
- BEAUJOLAIS
- Alain Chatoux à Ste Paule, une incroyable cave où l’on remonte le temps avec d’extraordinaires bouteilles de Beaujolais générique, issues de très vieilles vignes, et qui valent bien des Beaujolais villages réputés, mais ici à des prix très modérés. Des vins à macérations deux fois plus longues que la moyenne et d’une capacité au vieillissement sidérante. Et allez déguster à la ferme de sa cousine ses sublimes fromages de chèvre secs !
LANQUEDOC
*Domaine Jean-Louis Denois, Saint Louis Syrah 2018, cultivé en altitude sur des marnes schisteuses au pied des Pyrénées à l’ouest de Perpignan vers St Paul de Fenouillet en haut du Val d’Agly, ce vin bio au puissant nez végétal ne livre pas ses charmes au premier venu dés l’ouverture de la bouteille. Mieux vaut attendre le lendemain pour que sa rudesse s’adoucisse et révèle alors sur une bouche tendue les trésors de son terroir qui domine la trame fruitée de la Syrah légèrement épicée sur des notes mentholées. (16€)
Château Sainte Colombe La Chapelle rosé 2020
Provenant de plusieurs parcelles cultivées en HVE sur les coteaux argilo-calcaires de la garrigue, cet assemblage rose pale de Grenache noir (50%) de Carigan (30%) et de Cinsault se laisse boire beaucoup trop facilement ! Car on se laisse prendre par son nez chatoyant et la légèreté en bouche de son fruité framboise-agrumes sur un zeste de salinité en finale. Cette cave des Maitres vignerons de Cascastel offre un intéressant rapport prix-plaisir pour ce vin de soif estivale à 9€
SAINT CHINIAN
*Mas d’Albo, Augustin 2017 : Cultivé sur la partie Nord schisteuse de l’appellation, ce rouge voluptueux et souple exprime dans un équilibre harmonieux le fumé de la minéralité de ce terroir, des notes de café torréfié, et les arômes soyeux de petits fruits rouges de cet assemblage Mouvèdre, Syrah et Grenache noir porté par des tanins fins sur une élégante allonge en bouche. (7,50 €)
*Château Veyran, Causse de l’Olivette 2016, issu de la garrigue où la végétation odoriférente imprègne les vins au sud de l’appellation sur des argilo-calcaires et des grés reptiles, ce vin riche et dense en arômes épicés embaume un fruité frais et minéral long en bouche sur des tanins fondus dans un bel équilibre entre la puissance de la Syrah (ici à 90%) et la vivacité parfumée du Grenache (9,10 €)
*Eclats de schistes 2016, à Roquebrun. Ce rouge pourpre (65% Syrah, 20% Grenache,15% Mourvèdre) mérite bien son nom avec son fumet schisteux qui envahit délicieusement les narines sur des arômes intenses et fins en bouche de myrtille-cassis et une subtile allonge vanille-boisée (11 €)
FAUGERES
Cette petite appellation de 1800 ha sur les premiers contreforts des Cévennes au nord de Béziers offre de belles bouteilles labélisées « Grands Vins de Nature » par leurs faibles rendements sur ce vignoble où tout est mis en oeuvre pour respecter l’environnement. On dit que les raisins continuent de murir la nuit sur ce terroir de schistes qui restituent la chaleur de la journée, tout en bénéficiant de la fraicheur nocturne à 300 m d’altitude.
*Domaine Binet-Jacquet Tradition 2016/Son nez fumé, typique du terroir schisteux, sur des notes torréfiées s’ouvre en bouche sur des tanins fondus qui laissent s’exprimer un fruité velouté tout en finesse issu d’un assemblage subtil de 30 % de Cinsault, 20% de Carignan, 10% de mourvèdre, qui s’appuient sur un belle structure de Grenache (20%) et de Syrah (20%) cultivés en biodynamie (12,80 €)
*Château Haut-Lignières Empreinte carbone 2014/ Un ovni dans cette appellation par sa concentration fruitée framboise-cassis sur une légère trame minérale dans un déroulé ample de velours sous le palais après un élevage de 24 mois en barrique à 80% Syrah et 20% Grenache (27 €)
*Domaine Ollier Taillefer Allegro 2017/ Un blanc bio 50% Roussane et 50% Vermentino d’un accueil frais et minéral en bouche sur des arômes mêlés d’agrumes et de pain grillé. Les lies fines sont remises en suspension en fin de fermentation alcoolique pour donner du gras avant un élevage de 6 mois en cuve, et non en barrique pour préserver l’intégralité de la fraicheur du fruité. (11€)
- COLLIOURE ROUGE :
- Coume Del Mas Quadratur 2016/ Nez frais et fumé reflet d’un terroir schisteux où le Mourvèdre (30%) s’épanouit sur un versant Est à 800 m de la mer près de Banyuls, idéal pour ce cépage qui aime avoir la tête au soleil et les pieds au frais avant de donner son ossature et ses notes épicées. Le Grenache noir (50%) apporte sa douceur fruitée à cet assemblage où les 20% de Carignan délivrent toute leur force aromatique à cette bouteille voluptueuse (25 €)
*CÔTES DU ROUSSILLON-VILLAGES, Mas Janeil blanc 2014, sur les schistes et les calcaires des collines vallonnées de Tautavel à l’ouest de Perpignan, François Lurton produit ce vin insolite par son terroir et ses cépages locaux, le macabeu et le grenache gris. D’un nez puissant par sa minéralité tendue, son gras arrondit une légère acidité en dégradé qui donne une allonge tout en finesse, chaude et fruitée sur un boisé subtil après 10 mois d’élevage en demi-muids de chêne français neufs. A s’y méprendre à l’aveugle avec certains grands Côtes du Rhône blancs ou des Côtes chalonnaises ! (24 €)
*PIC SAINT-LOUP, Domaine de l’Hortus Sur des éboulis calcaires en pente au pied de deux grandes falaises entre le pic Saint loup et le mont Hortus, la famille Orliac exploite un vignoble de 80 ha avec des vins qui restitue bien la typicité de cette appellation près de Montpellier.
–Bergerie de l’Hortus Classique rouge 2017, Très fruité léger, avec 60% de Syrah tout en fraicheur sur de forts parfums de violette et 20% de Mourvèdre, et 20% de Grenache qui apportent la gourmandise, ce deuxième vin du domaine vaut bien des premiers ailleurs après un élevage de 8 mois en cuve. Les vins de presse et certaines syrah font un passage en tonneaux. (13,50 €)
-Le Dit de l’Hortus, L’Ombrée rouge 2017 La première année de cette cuvée « Grands crus » à 100 % avec les meilleurs Syrah du domaine en milieu de pente, élevées 12 mois en cuve et 12 en bouteilles. Un résultat étonnant au nez fruité qui se retrouve en bouche avec des arômes vanillé et de réglisse sur une finale encore vive garante d’une longue garde jusqu’à 10 ans.(65 €)
LA CLAPE
- Château Rouquette sur mer, la nouvelle AOC près de Narbonne sur une ancienne île caillouteuse aux raisins imprégnés d’arômes marins. Au top, l’exceptionnelle cuvée “L’Absolu” 2011 , de syrah et de mourvèdre, au nez très complexe et à la bouche ample avec longue persistance aromatique de poivre, cannelle, mûre, truffe noire…mais que dans les très belles années compte tenu du faible rendement de 15 hl à l’hectare (68 € ). Avec les mêmes cépages, la Cuvée “Henri Lapierre ” 2013 est aussi complexe dans ses arômes onctueux de garrigue, de pain, et d’amandes grillées (19,50 €)
- Chateau le Bouïs
- Cuvée Arthur 2016, un vin gourmand ample et profond comme sa robe rubis foncé et au fruité épicé sur des tanins soyeux faisant ressortir de façon équilibrée les 3 cépages syrah, grenache, mourvèdre issus de vieilles vignes après un élevage de 9 mois en barriques. (23 €)
- Rosé cuvée confidences 2018, aussi original que sa bouteille très stylisée dessinée par Chantal Thomas et qui ressemble à un flacon de parfum très demandé au Japon, ce rosé exhale une senteur de fraicheur saline due à l’influence de la mer autour de cette presqu’ile de La Clape près de Gruissan dont le terroir argilo-calcaire donne aussi une minéralité se mariant parfaitement avec le fruité subtil pêche-citron de ce grenache. (16 €)
- FITOU, Les maitres vignerons de Cascastel, Selection Vieilles vignes 2014, d’un rubis profond, son nez cassis fait place à une bouche ample, élégante et d’une belle longueur sur une palette aromatisée ronde et soyeuse par sa composition (50% carignan,30% syrah, 20% grenache noir) et équilibrée entre le fruité et le boisé après un élevage de 12 mois en barrique. (7,80 €)
- Expression de schistes 2017, de la même cave coopérative, ce Fitou issu des hauts plateaux exhume délicieusement aux narines son terroir aux arômes fumés de schistes mâtinés d’une gourmandise fruitée intense sur une bouche profonde qui lui a valu une médailled’or à Macon en 2018 (9,50€)
- L’Accord parfait 2016, ce Fitou mérite bien son nom avec cet assemblage de 40% de Carignan de 100 ans d’age, avec des Grenache noir et des Syrah de 60 ans qui donnent un fruité épicé très concentré sur une bouche dense et soyeuse avec une finale portée par des tanins de velours au boisé subtil (9€)
- FRONTON, Château Montauriol à la belle allonge puissante et fruitée.
Domaine La Bouysse
*Cyprius 2017/ Un surprenant blanc auquel on ne s’attend pas dans les corbières, frais et fruité avec une note citronnée qui accompagne une finale tout en rondeur. Joli assemblage de vermentino, de grenache blanc et de maccabeu.( 9 € )
Optimus de Lastours 2019 Ce 100% Carignan non soufré est une pépite étonnante issue d’une parcelle de 5 hectares de vignes de 80 ans sur ce grand domaine au terroir argilo calcaire qui donne de la fraicheur à ses vins. Mais il y a un plus, dans cette cuvée limitée à 1500 bouteilles après un élevage d’un an en amphore : la minéralité chaude atteint un bel équilbre avec les arômes profonds de fruits rouges relevés d’une petite note poivrée en fin de bouche sur des tannins tout en rondeur (18€)
*L’Indécent 2014/ A l’aveugle, on prendrait ce rouge (1/3 carignan de 80 ans, mourvèdre, grenache) à la robe d’un grenat profond pour un grand Côtes du Rhône ! Pas un hasard : le terroir en galets argilo calcaires est le même qu’à Châteauneuf-du-Pape ! Après un élevage de 16 mois en barriques de 600 l, ce nectar en cuvée limitée de 2440 bouteilles dégage un nez foisonnant de fruits rouges, et des arômes minéraux épicés-miel qui se développent sur une bouche ample et généreuse framboise-cassis avec une splendide allonge de velours. ( 30 € )
Chateau de Vaugelas
*Cuvée V 2017, issu d’un vignoble de 144 ha au pied de la faille des Corbières dans la vallée éventée de Lagrasse, ce rouge à la robe sombre et profonde (50% Syrah, 35 % Grenache, 5% mourvèdre et 10% Carignan vinifié en macération carbonique) allie puissance et finesse avec des arômes de fruits rouges sur une minéralité fumée des schistes de son terroir graveleux et un boisé discret après un vieillissement en fûts de chêne. Un vin gourmand tout en rondeur. (9,90 €)
SEYSSEL
La Tacconnière 2019, Maison Mollex à Corbonod / Cette AOC implantée dans l’Ain entre les Préalpes du nord et le sud jurassien sur des terroirs d’éboulis de calcaires argileux et de grès donne un vin blanc sec floral très aromatique sur la violette et l’iris, issu du cépage Roussette, appelé aussi Altesse, qui dégage au nez et en bouche une très grande finesse minérale tout en rondeur sur des succulentes saveurs de fruits blancs. Un régal à l’apéritif comme sur des plats de poissons ou de fruits de mer. (8 € au caveau)
APREMONT
*Cellier du Palais 2016, René et Béatrice Bernard/ Le plus important en surface (400 ha) des vins de Savoie, cultivé sur les éboulis marneux du mont Granier, donne ici une autre expression du cépage local en blanc, la jacquère, au fruité simple sans complexité aromatique et peu alcoolisé (11°). La minéralité fraiche et saline s’exprime ici dans une rondeur perlante (contrairement à beaucoup d’Apremont vifs et tendus) et avec une allonge progressive sur des saveurs d’agrumes. ( 7 € )
*Clos St André 2014, Sylvain Ravier/ Ses vieilles vignes de 80 ans, très exposées au soleil dans un cirque orienté plein sud et à l’abri des vents, donnent un vin d’une maturité plus forte à la minéralité chaude en bouche avec une finale finement miellée. (6,80 €)
*Domaine Dupraz/ Sur un terroir de schistes, granit et d’argile en dehors des éboulis, Jeremy Dupraz perpétue l’originalité du domaine familial aux hautes vignes de jacquère taillées en lyres, et donc aux grappes plus exposées au soleil. D’où une surmaturation et un gras structurant qui atténue sa minéralité dense. Et encore davantage dans la cuvée limitée Phoenix 2015 (800 bouteilles) élevée 18 mois dans une cuve en oeuf. La micro-oxygénation du béton fait exploser le fruit avec une belle rondeur en bouche grâce à la remontée des lies, sans batonnage, uniquement par la rondeur du fond de la cuve. Résultat : un gras encore plus opulent sur ce vin étonnamment onctueux et ouvert pour l’appellation. (30 €)
Autre curiosité : la cuvée Montracul 2015, avec ses vignes centenaires offrant une belle palette, à la fois sur le minéral, le floral de chèvrefeuille, les agrumes et un léger fruité de pêche. Cette parcelle est ainsi nommée pour son coteau balayé par les vents qui relevaient les robes des femmes travaillant dans les vignes. D’où le clin d’oeil de l’étiquette, peu commune, avec la fameuse silhouette de Maryline Monroe retenant sa robe soulevée par un courant d’air ! (12 €)
CRUET
*Philippe Grisard, Prémice 2016/ Sur les coteaux calcaires des Bauges opposés à Apremont, et exposés plein sud, cette petite appellation méconnue révèle ici tout son charme avec ses senteurs de pierre à fusil, et un équilibre entre acidité saline (caractéristique de la jacquère mais beaucoup plus légère ici) et une minéralité chaudement calcaire donnant une douce allonge tout en finesse. (5,50 €)
CHIGNIN
*Argiles sur schistes 2015, Denis et Didier Berthollier / Sur le même versant sud que le Cruet, mais avec des vignes de 1930 plantées sur un terroir particulier comme l’indique l’étiquette, ce vin floral, à la bouche fraiche, offre une minéralité tendre, et grasse sur des arômes de fruits jaunes (8,50€ )
JONGUIEUX
*Guy Justin 2015/ Moins sur le fruit, plus sec, nez légèrement fumé, légère touche saline, belle pureté et équilibre se mariant bien avec des plats de poisson (4,30 €)
ABYMES
- L’Abymes naturel 2019 Domaine Philippe et Sylvain Ravier, une explosion d’arômes citronnés au nez qui se prolongent en bouche sur une trame minérale légèrement beurrée et saline. Le cépage 100% Jacquère s’exprime ici merveilleusement de par la culture sans herbicide et la vinification sans sulfites (10,30€)
- *Domaine Labbé 2015 L’Authentique / Un blanc d’une fraicheur explosive à la minéralité tendue avec un fruité aux notes citronnées développé grâce à une vinification en basse température qui permet une vinification plus lente avec un meilleur développement aromatique.(5,20 €)[/vc_column_text]
*L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, consommez avec modération