La décapotable 4 places la plus puissante du monde a de super atouts charme et performances. Grâce aux sorciers de Maranello qui ont encore repoussé les limites sur cette Ferrari Portofino.
Trois voitures pour le prix d’une ! C’est la bonne affaire chez Ferrari. La marque cultissime de Maranello vous offre à la fois une 4 places, un superbe coupé et un cabriolet une fois le toit rigide replié dans le coffre. C’est bien connu : chaque marque a son entrée de gamme pour attirer le client. Et chez celle au petit cheval cabré, la Ferrari Portofino est effectivement la moins chère. Prix de base : 193 410 €…Ah oui, tout de même ! Sans compter les options : l’écran passager à 4200 €, les feux directionnels à 2400 €, la peinture bicolore à 5200 €, les sièges ventilés à 5520 € ou l’intérieur en full Alcantara à 10 000 €…
Mais que voulez vous, on est chez Ferrari. Et une Ferrari, ça se mérite. Surtout quand il ne s’en est fabriqué que 10 000 en 2019. Cette proposition de voiture coupé-cabriolet n’est pas nouvelle chez Ferrari. La première sortie en 2009 s’appelait la California avec un V8 4300 cm3 de 590 ch, puis en 2015 la California T avec T comme 2 turbos pour booster un « petit » V8 3855 cm3 à 560 ch et en 2018 la Ferrari Portofino avec le même V8 porté à 600 ch. Plus puissante de 40 ch, mais moins lourde de 80 kg avec un nouveau chassis-carrosserie aluminium à la rigidité augmentée de 35 %.
Cette nouvelle version au design retravaillé est plus racée et équilibrée. Ses flancs creusés captent la lumière et donnent du relief à la carrosserie dont les lignes tendues musclent davantage l’auto. En particulier au niveau du passage des roues avant allongé par son très esthétique canal d’extraction d’air qui accentue le galbe de l’aile. Et les feux arrières déportés à l’extrémité des bords d’ailes accentuent la taille du spoiler intégré dans le coffre. A l’intérieur de la Ferrari Portofino, la planche de bord très inspirée de celle de la 812 Superfast offre toujours ce même point de vue unique dans le monde automobile qui est un régal pour les yeux.
Un mobilier au décor devenu classique chez Ferrari: petit volant F1 à méplat avec multi commandes sous les doigts pour tout faire sans le lâcher, gros compte tours central avec de chaque côté l’affichage numérique en grand de la vitesse et de l’autre les données de l’ordinateur dont l’ergonomie s’est améliorée en même temps que celle de l’écran central sur la planche de bord garnie de cuir avec surpiqures. La classe made in Maranello avec en prime son élégante console centrale aérienne et ses 3 boutons pour la boite de vitesse : automatique, marche arrière, démarrage lancé, le reste se passant aux palettes au volant sur les 7 rapports.
Sur ce fameux volant au logo jaune et noir, il est temps de presser le gros bouton rouge Engine start pour activer la cavalerie sous le capot de cette Ferrari Portofino. Et quand 600 chevaux sortent d’un coup de l’écurie, les murs tremblent autant que les tympans ! Dans l’éclatement d’un grondement rageur qui laisse augurer du pire pour les points du permis…Surtout, quand sur pression de la pédale de droite, les vocalises de la diva grimpent aussi vite dans les aigus que l’aiguille du compte tours vers la zone rouge. Un vacarme aussi hallucinant que délicieux par les sensations à hérisser le poil qu’il procure en vous écrasant dans le siège pour assister devant vous au défilement accéléré du ruban d’asphalte se rétrécissant de plus en plus.
Et c’est dans ces moments intenses de self control en TGV (très grande vitesse ! ) que la Ferrari Portofino abat ses cartes avec ses nouvelles capacités à bien rester sur la route. Y compris dans les virages les plus acrobatiques ! Une inédite direction électrique avec réponse plus rapide au volant et la nouvelle suspension pilotée avec amortisseurs « magnétorhéologique » améliorent sérieusement le contrôle des mouvements rageurs de la caisse. Et un différentiel électronique arrière optimise le comportement latéral en association avec le système de contrôle de traction. Résultat : la Ferrari Portofino se révèle très maniable et plus facile à conduire que la California T précédente.
Et ses performances en hausse avec 40 ch supplémentaires sont secondées par des modifications aérodynamiques pour accentuer sa pénétration dans l’air avec un coefficient de trainée réduit de 6%. Ainsi les ingénieurs de Ferrari ont créé 2 étroites ouïes verticales sur les bords extérieurs des phares pour déclencher un souffle vers l’intérieur du passage des roues. Objectif : renforcer l’évacuation de l’air sortant des jantes et du logement des roues via une grille d’extraction en creux dans l’aile avant, afin de faire circuler ce flux le long des flancs concaves de la carrosserie conçus pour réduire la résistance générée par le sillage des roues avant. De la vraie technique aéronautique appliquée à l’automobile. Mais pas pour s’envoler !
Cylindrée : 3855 cm3 V8 bi-turbo
Puissance : 600 ch/ 52 cv
Couple maxi : 755 Nm à 5250 trs
0 à 100 km/h : 3,5 sec
Vitesse max : 320 km/h
Capacité du coffre : 392/292 dm3
Consommation moyenne : 11 à 14 l/100 km
CO2 : 245 g/km
Malus : 20 000 €
Prix: à partir de 193 410 €
LES PLUS : design, toit repliable, accélérations, tenue de route, direction électrique plus précise, nouveau déflecteur arrière réduisant les turbulences à l’intérieur
LES MOINS : tarif en hausse et prix des options en plus, confort des dossiers de places arrières, fermeté de la suspension, capacité du coffre avec le toit replié