Dans le toujours plus rapide, les sorciers de Maranello ont encore frappé fort ! Cette époustouflante GT de tous les jours a des performances de Formule 1 avec son V12. La seule au monde dans le genre !
C’est la plus puissante de toutes les Ferrari jamais produites : 800 chevaux ! Et rien que sur les roues arrières, aux pneus de 31,5 cm de large pour tenir le choc…La Ferrari 812 Superfast qui mérite bien son nom de Super rapide, est une extrapolation de la précédente F12 qui était déjà délicate à tenir sur la route avec ses 740 chevaux très remuants. De quoi redouter le pire donc sur la Superfast avec les 60 chevaux supplémentaires sortis de son V12 de 6,5 l …Et pourtant non. Si la F12 se pilotait avec une attention de tous les instants pour la garder en ligne, la Superfast, elle, se conduit facilement malgré la brutalité de ses accélérations avec un 0 à 100 km/h en 2,9 secondes !
Seulement 3 petits dixièmes de seconde de plus que la monstrueuse Bugatti Chiron de 1500 ch ! Son secret : 4 roues directrices et une direction à assistance électrique ultra précise qui corrigent en douceur sa trajectoire. Un régal où l’on peut apprécier plus détendu la vivacité et l’agilité de cette Ferrari 812 Superfast qui est bien plus qu’un restylage de la F12. Tout a changé, sauf les poignées de portes ! Sa carrosserie a été très travaillé avec multiples entrées-sorties d’air et flancs creusés pour accentuer son aérodynamisme. Elle y perd en finesse par rapport à la F12 à la ligne plus lisse, pour y gagner en efficacité et en plaisir.
Sous le splendide capot longiligne, le V12 passé de 6,2 l à 6,5 l a vu son système d’admission et de combustion optimisé pour augmenter la quantité d’air maximale aspiré par le moteur, et donc sa puissance : 800 ch à 8500 tr/min, soit 123 ch au litre, un chiffre jamais atteint pour un moteur monté à l’avant dans une voiture de série. Grâce à l’utilisation pour la toute première fois d’une injection directe à très haute pression de 350 bars sur un moteur à allumage commandé, et d’un système de contrôle pour les admissions à géométrie variable. Développé sur les moteurs de F1 à aspiration naturelle, il permet d’excellentes reprises même à bas régime où 80 % du phénoménal couple de 718 Nm est disponible à 3500 tr/min .
Pour les puristes du V12 atmo, pas besoin de turbo ! Et pour se donner bonne conscience, cette Ferrari se veut aussi écologique : le système d’injection à haute pression améliore également la nébulisation du carburant injecté, et donc sa combustion, réduisant ainsi considérablement les rejets de particules. La géométrie du système d’échappement a aussi évolué pour augmenter et équilibrer le son provenant du compartiment du moteur et des tuyaux d’échappement, avec un collecteur 6-en-1. Résultat final : en appuyant sur le gros bouton rouge au volant ENGINE START, la puissance du moteur se fait entendre par l’éclatement d’un grondement de tonnerre rauque.
Un concert à vous hérisser le poil quand la diva grimpe dans des hurlements stridents si on sollicite sa pédale d’accélérateur. La nouvelle 812 Superfast est équipée de la transmission à double embrayage de Ferrari en Formule 1 qui a bénéficié d’améliorations : les rapports de vitesse ont été raccourcis d’une moyenne de 6% afin d’exploiter au maximum les régimes plus élevés à 8900 trs/min. Et les temps de passage éclairs des 7 rapports sans à coups ont été réduits de 30% pour permettre aux occupants de sentir instantanément la réponse puissante de la voiture à l’accélérateur. Enfin, pour les pilotes au pied lourd, le système EPS de direction assistée électrique inclut le Ferrari Peak Performance.
Avec ce FPP, le conducteur est averti à l’avance lorsque la voiture approche de sa limite d’adhérence, et peut garder sans risque une vitesse en virage la plus élevée possible. Mais si elle roule plus vite, la 812 Superfast freine aussi plus vite avec une performance en décélération à 100 km/h améliorée de 5,8 % par rapport à la F12. Pour mieux fendre l’air, les ingénieurs de Ferrari ont sculpté une auto la plus aérodynamique possible tout en accentuant les forces d’appuis (210 kg à 200 km/h) qui influent sur sa stabilité sans augmenter la traînée à l’impact négatif sur la consommation de carburant et la vitesse maximale.
Une gageure obtenue par des systèmes de volets à ouverture mobile selon la vitesse à l’avant et à l’arrière dans les diffuseurs, et de multiples prises d’air sur le capot et les flancs qui canalisent les écoulements sur la carrosserie et dans des conduits internes débouchant sur l’aileron arrière pour augmenter les appuis. L’habitacle a aussi changé pour adopter un look sportif moins cossu que sur la F12, avec une planche de bord horizontale à l’élégante garniture centrale en cuir surpiqué bicolore avec une fente d’aération grillagée entre les deux aérateurs très sculpturaux. Le tableau de bord a gagné en visibilité avec ses affichages à la carte, et un maniement de l’ordinateur de bord plus ergonomique.
Quant au volant il reste, lui, dans la tradition course Ferrari avec sa manette rouge de réglage et ses commandes sous les doigts permettant de ne pas le lâcher à vitesse élevée. Confortablement installé dans les sièges en cuir très ergonomiques, la magie Ferrari a vite fait de vous transporter dans un autre monde où tous les repères de vitesse sont complètement décalés par rapport aux voitures « normales ». Vous croyez rouler à 130 km/h ? Erreur : vous êtes déjà à 200 ! Et que les acheteurs hésitants face au tarif plutôt élevé à près de 300 000 euros soient rassurés. Dans ce prix, Ferrari « offre » avec la voiture 7 ans d’entretien « gratuit ». De quoi faire passer la pilule !
Cylindrée : 6,5 l V12
Puissance : 800 ch/ 81 cv
Couple maxi : 718 Nm à 7000 tr/min
0 à 100 km/h : 2,9 sec
0 à 200 km/h : 7,9 sec
Vitesse max : 340 km/h
Poids : 1630 kg
Consommation : de 15 à 18 l /100 km
Réservoir : 92 l
Coffre : 320 l
Co2 : 340 g/km
Malus : 10 500 €
Prix de base : 296 000 € (sans les options !)
LES PLUS : style, tenue de route, accélérations, finitions
LES MOINS : pas d’affichage tête haute, prix des options,