Cette élégante MG A anglaise a été un best seller. Et en particulier aux Etats-Unis. Avec une ligne aux galbes envoutants qui ont fait craquer ce vigneron bourguignon passionné de mécanique.
Dominique et Alexis Roy / Domaine Roy, à Auxey-Duresses
Comme pour les vins, il y a de grands millésimes. Et 1955 en est un pour la MG A racée, et emblématique de l’élégance des purs sang anglais à la jolie croupe arrondie qui ont fait tourner les têtes sur leur passage vrombissant. Un roadster qui venait à point pour remplacer les vieux cabriolets TD et TF frappées aux initiales de la marque fondée en 1924 et signifiant « Morris Garage ». Le nom pris par Cecil Kimber, un concessionnaire Morris à Oxford, qui commença à produire ses propres versions sport à partir de Morris de série recarrossées, avant d’être absorbé en 1952 dans BMC (Austin, Riley, Healey), et que la marque disparaisse en 2005.
Leur look d’avant guerre et leur conception dépassée ne faisaient plus recette. Face à la chute des ventes le petit constructeur se devait de réagir.Et comme dans les heures sombres de la guerre, le génie britannique allait faire merveille dans ce sursaut vital pour la patrie automobile : ce bijou a été conçu en seulement dix mois ! Un petit chef d’oeuvre réalisé par le styliste Sydney Enever à partir d’un prototype qui avait couru les 24 Heures du Mans en 1951-52.
80 % des MG A ont été exportées aux Etats-Unis
Un coup de crayon gagnant : MG est alors devenu le leader mondial de la voiture de sport avec 101 321 MG A vendues de 1955 à 1962, vingt mille voitures de plus que les Triumph TR3 sorties dans la même période. Plus incroyable encore : 80% de la production sera exportée aux Etats-Unis ! Car les GI’s, une fois revenus au pays, gardaient la nostalgie des petits roadsters british MG TB et TC qu’ils avaient connus en Angleterre avant le débarquement en Normandie.
Outre sa ligne joliment galbée, la MG A était nettement plus sûre et vive à conduire que ses ainées avec des roues indépendantes à l’avant, des freins à disque à l’avant qui ont remplacé en 1959 les freins à tambour, même si l’arrière se contentait encore de lames de ressort et d’un pont rigide. L’adoption d’un châssis plus large, aux longerons écartés par rapport aux anciennes séries T démarrées en 1937, permettait d’abaisser la position de conduite, et de donner ainsi une ligne profilée plus aérodynamique. Avec une fluidité de la carrosserie accentuée par l’absence de poignées de portières. Propulsé par un 1500 cm3 culbuté de 72 ch, puis en 1959 par un 1600 cm3 de 80 ch, et ensuite un 1622 cm3 de 91 ch, ce roadster léger (890 kg) filait à bonne allure pour l’époque, à 155 km/h puis 162 km/h. Et une version plus sportive Twin Cam (2111 exemplaires) poussée à 108 ch/182 km/h ne brilla pas pour sa fiabilité.
De quoi faire rêver le jeune fils de vigneron Dominique Roy qui voyait passer ces belles anglaises durant les vacances sur les routes de Bourgogne autour de son village d’Auxey-Duresses près de Beaune. D’autant qu’il fut très précoce à apprécier la musique des moteurs que son père passionné de mécanique aimait bricoler. Une passion dont il a hérité à en juger par toutes les voitures qui s’accumulent dans son garage entre Volkswagen, Peugeot 202, Traction et 2 CV en cours de restauration. « J‘entretiens tout moi même car je me méfie des garagistes ! »
Mais celle qu’il bichonne le plus est bien cette MG A de 1960 dénichée chez un carrossier de Blois en 1999. « J’ai craqué pour son style galbé, son beau tableau de bord retro à souhait en tôle rehaussé de chromes et de cadrans. Elle est vivante à conduire par ses sensations dans le volant très précis et le vrombissement de son 1600 cm3. Un vrai plaisir de rouler dans une machine à remonter le temps. Mis à part qu’avec la fiabilité des anglaises, on sait quand on part, sans être sûr de revenir ! Mais c’est une école d’humilité et de patience où il faut savoir composer avec les aléas de la mécanique comme avec ceux de la météo pour la vigne.»
L’HERITIERE
La Mazda MX-5 RF
La MG A avait été en son temps le best seller des roadsters. La MX-5 de Mazda perpétue ce record avec plus d’un million vendus depuis 1989. Et pour ce modèle de la quatrième génération, le constructeur nippon a sorti une version coupé-cabriolet avec un toit dur repliable automatiquement dans le coffre. Polyvalente, cette MX-5 RF est une réussite stylistique avec sa sublime ligne de coupé fastback. Et un vrai plaisir de conduite au volant avec des performances qui sont .. lire la suite
OENOTOURISME
LE VIGNOBLE
Belle lignée de vignerons sur le domaine familial depuis 1632 à Auxey-Duresses ! Et à la dernière génération Dominique Roy, qui travaillait avec son frère Vincent, vient de passer le relais à son fils Alexis. Douze hectares de vignoble dont quelques parcelles sur Volnay et Pommard. Mais ce qui surprend sur les coteaux du village d’Auxey Duresses c’est la hauteur des vignes de la famille Roy, sur des perches en V de 2 mètres de haut.”Le raisin est mieux exposé au soleil et ça réduit les risques de pourriture depuis le sol”explique Dominique Roy. Du coup après un an d’élevage en fûts de chêne ces vins sont fruités et charnus à la fois. Léger et minéral, l’ Auxey-Duresses 1er Cru « Le Val » 2015 (17 €) , a un nez fumé de pierre à fusil qui ne trompe pas sur son origine bourguignonne avec un profil épuré et franc, et une légère pointe d’acidité sur une finale qui accentue l’impression de fraicheur. Avec un joli potentiel de longue garde où le fruité intense ne demande qu’à s’arrondir. Un plaisir presque supérieur aujourd’hui au classique Volnay 1er Cru « les Santenots » 2015 plus boisé. (28 €).
domaine@roy21.fr
PROFITEZ EN POUR VISITER…
*Beaune, ses vieilles halles médiévales où ont lieu chaque année les fameuses ventes aux enchères à la bougie des vins des Hospices de Beaune, son Hôtel Dieu, fondé en 1443, merveille de l’art burgondo-flamand et sa grande salle des malades de 72 m de long avec l’enfilade des lits à colonne et la magnifique voute de bois en carène de navire renversée , le musée du vin de Bourgogne dans l’ancien Hôtel XV ème des ducs de Bourgogne.
*Nuit St Georges, la capitale de la Côte à laquelle elle a donné son nom, son église romane St Symphorien et sa rare cage d’escalier tournant du XVI ème dans un étonnnant cylindre ajouré en bois, le beffroi de l’Hotel de ville et l’hopital St Laurent du XVII ème.
* La verdoyante route panoramique entre Nuit-St Georges, Bruant, plongeant ensuite sur Bouilland et ses cirques rocheux aux collines boisées
*Le fameux château du Clos de Vougeot, son grand cellier du XII ème où ont lieu les cérémonies de la Confrérie du Tastevin, ses quatre énormes pressoirs du moyen age, le dortoir des moines et sa spectaculaire charpente.
*Un bijou méconnu niché dans un écrin de verdure au fond d’un vallon éloigné de tout, mais qui vaut le détour : le Château de Soussey-sur-Brionne, non loin de Pouilly en Auxois, réserve une belle surprise avec son corps de logis Renaissance, sa tour pigeonnier, et son exceptionnel donjon du XIIIème sur trois étages en voutes gothiques sur un pilier central où décors et personnages vous plongent dans la vie des seigneurs du Moyen-Age. Visites guidées du 1er juillet au 18 août et du 1er au 15 septembre. Tel : 06 80 14 56 02
*Dijon, le Palais des ducs de Bourgogne et ses tours de Bar et de Philippe-le-Bon d’où on découvre une belle vue sur la ville jusqu’aux premier contrefort sdu Jura, les vieilles rues et la place François Rude aux maisons à pans de bois du XV ème, le musée du folklore bourguignon avec ses scènes reconstituées dans le cloître du monastère des Bernardines, l’Hotel de Vogüé du XVII ème et son toit en tuiles vernissées, le musée Amora créé par le principal fabricant de moutarde de Dijon.
*Le château de Savigny les Beaune avec sa collection d’Abarth de course, de voitures de pompiers et ses 90 avions de chasse dans le parc transformé en base aérienne.* Le vieux bourg fortifié de *Chateauneuf avec ses rues étroites du XIV ème, ses places, ses remparts, et son chateau surplombant les vallées alentours qui commandait la route entre Dijon et Autun et le canal de Bourgogne qui passe au pied.
*Le château de Gevrey-Chambertin et ses tours carrées forteresses bâties au X ème siècle, aujourd’hui propriété du Chinois qui dirige les casinos de Macao.
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