Ce coupé des années soixante est devenu une voiture mythique par son style et son élégance hors du commun. Une réussite durant douze ans que le constructeur scandinave n’a jamais retrouvée.
VIGNOBLE BARDET&FILS / Philippe Bardet
« Oh ! Celle-là, un jour, j’en aurai une ! » Cette apparition automobile à l’âge de 12 ans dans une rue de Chablis un dimanche de 1968, Philippe Bardet ne l’oubliera jamais. « C’est amusant, dit il, de voir comment une idée fixe peut durer. Car 40 ans plus tard, une splendide Volvo P1800 E, identique à celle qui m’avait subjugué, est aujourd’hui dans le garage de notre vignoble ! ». Une voiture devenue mythique depuis la série TV « le Saint » dans laquelle Simon Templar, alias Roger Moore, pilotait cet élégant coupé.
Elle était surnommé la « Ferrari suédoise », car conçue en Suède, mais dessinée en Italie au bureau de design Pietro Frua pour sa carrosserie unique en son genre avec cette ligne de toit fuyante vers les étonnants ailerons arrières du coffre. Par contre, l’intérieur stylé avec sa superbe planche de bord sport en aluminium brossé arbore bien l’élégance et la sobriété du design scandinave. En 1957, Volvo passe alors un contrat avec l’allemand Karmann, constructeur indépendant spécialisé dans la sous traitance de coupés et de cabriolets pour fabriquer le prototype de ce coupé.
Mais Volkswagen, très lié à Karmann va mettre son veto contre ce concurrent qui risque de faire de l’ombre à son coupé Karmann Ghia. Volvo se rabat alors sur le constructeur anglais Jensen en signant un contrat pour la production de 10 000 P 1800. Mais devant l’accumulation des problèmes de fiabilité dans la fabrication, le suédois préfère stopper le contrat en 1963 au bout de 6000 voitures, et rapatrie la production chez lui à Göteborg.
De 1961 à 1973 la Volvo P1800 sera fabriquée à 45 627 exemplaires, d’abord en 1800 cm3 100 ch, puis 115 ch-175 km/h. Avant de passer à 2000 cm3 en 1969 avec une version plus musclée, la P1800 E à injection de 120ch taquinant le 190 km/h comme le modèle de 1970 déniché par Philippe Bardet du côté d’Angoulème.Et dorénavant, il ne manque aucune des sorties du Volvo club de France où, bouteilles dans le coffre, il en profite pour régaler la cantonade en faisant goûter son Chablis Premier cru.
« Toute cette histoire est la preuve qu’il n’est jamais trop tard pour réaliser ses rêves ! Que ce soit pour cette auto. Ou pour le le vin. »La famille Bardet est en effet une illustration des vicissitudes du vignoble de Chablis. « Après le phylloxéra, mon grand père vigneron et agriculteur avait juré qu’on ne replanterait plus jamais. D’autant que son voisin avait vu à nouveau ses vignes anéanties par le gel en 1956. »
Il ne faut pas oublier qu’en 1960, Chablis ne comptait plus que 600 ha de vignoble contre 5000 aujourd’hui. Mais en 1992, devant le renouveau de l’appellation, la dernière génération des Bardet décidera de relancer la vigne en replantant 8,5 hectares. D’autant que dans les 900 hectares de la ferme se trouvait un trésor : des parcelles du fameux Premier Cru Fourchaume. La Rolls du Chablis qui fait bon ménage avec la Ferrari suédoise !
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VOLVO C40 RECHARGE : IL PASSE AU SANS CO2
Les modes changent et les voitures aussi. Fini les beaux coupés sport aux profils bas. Aujourd’hui, les coupés prennent de la hauteur puisqu’on appelle ainsi des SUV dont le profil arrière est légèrement surbaissé pour se donner un look davantage sport que armoire normande ! Le Volvo XC40 n’échappe pas à cette transformation génétique. Et radicale en plus, puisque ce C40 Recharge devient, en même temps qu’un coupé, un véhicule 100% électrique avec une autonomie de 440 km…lire la suite
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PROFITEZ EN POUR VISITER…
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*Abbaye de Pontigny et son long vaisseau roman
*Arcy sur Cure, à ne pas manquer au fond de la vallée, les anciennes grottes
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*La vallée du Cousin, une route bucolique à souhait dans les bois où on longe cette rivière, ses rapides, ses moulins et qui debouche tout à coup au pied de la falaise fortifiée d’Avallon. Pour ne pas manquer cette balade magique, en venant d’Auxerre sur la N6, prenez avant Avallon à droite à Valloux, direction Vault –de- Lugny, Pontaubert
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*Le prieuré de Vausse, son charmant cloître et son église transformée en bibliothèque
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*Joigny, petite ville pentue aux rues anciennes dominée par l’eglise St Jean, renaissance près du château des Gondi
*Santigny, pour son très joli lavoir XVIII ème à plusieurs bassins sous un toit soutenu par des colonnes doriques
*Musée de l’automobile du château de Montjalin à Sauvigny-le-Bois où on découvre des voitures de chef d’état
*Tonnerre pour son Hôtel Dieu médiéval et son immense salle des maladies à voûte en bois, le lavoir circulaire autour de la source vauclusienne de la fosse Dionne
*Les chateaux de Tanlay, et d’Ancy le Franc ex demeure de Louvois
